Les enregistreurs de vol, les "boites noires"

 
 

Claude GERARD porte-il un DFDR aux bandes obliques ou perpendiculaires ?

Le plus grand des deux enregistreurs, le DFDR ( Digital Flight Data Recorder) enregistre les paramètres techniques du vol et de l'avion. 

Le plus petit, le CVR  (Cockpit Voice recorder) enregistre les conversations.

Ces deux "boîtes noires" sont de couleur  orange vif   pour être mieux repérées en cas d'accident. Plusieurs bandes blanches sont peintes sur le boîtier, toujours pour mieux les repérer. Il n'existe aucune règle précise pour peindre ces bandes blanches.

Le DFDR du tribunal,

pas très neuf !

 

 

 

 

 

  Les enregistreurs de vol sont situés dans la queue de l'avion. Aidé de deux pompiers auxquels la justice ne s'intéressera jamais, Claude Gérard extrait les boîtes ainsi qu'il l'a expliqué au tribunal. Une Alouette 3 militaire attend à proximité. Quel a été son rôle ? A-t-elle apporté ou emporté des colis ? La BA132 n'est qu'à quelques minutes de vol, comme l'aéroport du départ du vol.

   

La désormais célèbre photo du journaliste de l'agence SIPA Presse où on voit Claude Gérard quittant l'épave, les boîtes à la main. Le DFDR, à la main droite, porte des bandes perpendiculaires.

                                          

           

Ces images sont extraites d'un film vidéo pris par "Antenne 2" et diffusées plusieurs mois après par "Channel 4" en Grande Bretagne.

La séquence est courte, mais on note logiquement l'état de propreté méticuleux du coffre de la voiture préfectorale et ses accessoires bien rangés.

Il est difficile d'imaginer y poser sans précaution ni protection deux objets gras et enduits de produits d'extinction ainsi que l'ont affirmé les experts au tribunal.

Les boîtes dans le coffre de la voiture du préfet, vers 20h, sont neuves!

Le DFDR, au premier plan, a des bandes en diagonale.

 

 

Deux vues extraites d'un film tourné par les experts Venet et Belotti. Les boîtes sont sales. Quoi de plus normal pour un avion neuf, me direz-vous !

 

Comparatif entre les boîtes dans la voiture du préfet et celles examinés par les experts:

En haut, absence d'étiquette d'identification. 

En bas, sur le CVR du tribunal, présence d'une étiquette métallique rivetée. 

 

Miracle de l'A 320: Les étiquettes  se créent toutes seules! Il est évident que les boites sont d'un modèle différent.

 

Les boîtes aux mains de la justice et exposées au tribunal, sales et à la peinture écaillée.

 

Des techniciens allemands d'Airbus à Toulouse responsables des équipements de bord, ont affirmé à des journalistes que jamais de vieilles boîtes ne sont montées sur un avion neuf.

 

Pour les magistrats, une "boite noire" en vaut bien une autre. C'est un peu comme le steak chez le routier et celui du 3*, c'est toujours de la viande!

 

Voici deux enregistreurs photographiés dans un autre A 320 d'Air France un an après l'accident et plusieurs centaines d'heures de vol. Ils sont installés dans un compartiment à l'abri des agressions extérieures.

Le DFDR, au dessus, est d'aspect neuf et ses bandes sont bien PERPENDICULAIRES

 

Voici les deux boîtes reconstituées par Michel Asseline pour une prise de vues en hélico, à l'identique du document de l'agence SIPA Presse.

Une reconstitution dont le principe même a été refusé par le juge d'instruction.

(voir aussi chapitre "reconstitution")

 

 

       

 

Les boîtes dans la voiture du préfet sont-elles les mêmes que celles extraites de l'avion ?

Celles du tribunal sont-elles encore différentes ? Pourquoi la justice a refusé une reconstitution pour lever les doutes ?

Fallait-il cacher quelque chose à tout prix ?