Le
vol UTA 772 Brazzaville - Paris du 19 Septembre 1989 disparaît
des écrans radar 46 minutes après son escale de N'Djaména. Les débris
épars du DC-10 et de 170 personnes sont retrouvés dans le désert
quelques 17 heures plus tard. C'est une bombe dans la soute à bagages (
un kilo de pentrite) qui a détruit l'avion en vol, ne laissant aucune
chance aux passagers. La bombe se trouvait dans le conteneur des bagages
enregistrés à Brazzaville.
Ainsi
"l’implication congolaise était flagrante"
affirmera le
juge Bruguière chargé de l'enquête. La reconstitution à 90% du fuselage dont les
débris étaient disséminés sur 60 Km², a permis de déterminer les effets
de l'explosion et d'accuser le terrorisme libyen.
6 hauts responsables de la
diplomatie et des services secrets libyens seront condamnés à la
perpétuité par contumace en 1999 par la cour d'assise de Paris.
Les relations diplomatiques sont rompues avec la Libye et un embargo
mondial est décrété, mais surtout à la suite de l'attentat de Lockerbie
qui avait eu lieu quelques
mois auparavant. Cet isolement va durer 10 ans. En 1999, le colonel Kadhafi décide de se
racheter une conduite et d'indemniser les victimes des attentats. 10
millions $ pour les victimes de Lockerbie et 10 000 $ pour celles d'UTA.
Les américains et les britanniques acceptent , ils sont les mieux lotis
avec la PanAm, mais les français refusent pour l'UTA.
Après de difficiles négociations avec le gouvernement français, la Libye
fait grimper les sommes à 1 million $ par famille. La plupart des familles acceptent en janvier 2004. La femme du copilote refuse car elle veut que
dans l'accord, le mot attentat figure à la place du mot explosion.
Le site de
l'association des parents des victimes:
http://www.dc10-uta.org/
et d'une
autre contre le terrorisme:
http://www.terrorisme.net/p/article_49.shtml
ou encore d'un témoin
de l'ombre:
http://sergeberrebi.over-blog.com/article-le-dc-10-d-uta-ne-devait-pas-exploser-51136730.html
Le rapport du BEA:
http://www.bea.aero/docspa/1989/n-29890919/pdf/n-29890919.pdf
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