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        14 septembre 1993, 
		mauvais temps sur l'aéroport de Varsovie avec de fortes rafales de vent 
		tournoyant et de la pluie.  
        
        L'A320 de la Lufthansa se pose mais accélère au lieu de ralentir et passe par dessus un 
        talus antibruit de 6 m de haut en bout de piste avant de s'écraser de 
        l'autre coté. Bilan: 2 morts dont le Commandant de bord et 45 blessés. Le pilote 
        et le copilote étaient les plus expérimentés sur A320 de la Lufthansa. 
        Le nez de 
        l'avion n'est pas écrasé, ce qui tend à penser qu'il tentait de 
        redécoller. Il "roulait" à 180 km/h d'après des pilotes d'Air France 
        venus sur les lieux. D'autre part, les photos montrent que ni les 
        reverses, ni les spoilers ne sont déployés, comme ils doivent l'être pour un 
        ralentissement.   
        Les Polonais ont envoyé les deux "boîtes noires" (CVR 
        et DFDR) à Paris ainsi que le QAR (enregistreur de paramètres identiques 
        au DFDR)  pourtant réclamés par la Lufthansa.  
        Après les 
        crashs de Habsheim en 1988, Bangalore en 1990 et Mont Sainte Odile en 
		1992, celui de Varsovie en 
        septembre 93 alimente la polémique sur l'informatique de bord des Airbus. |