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				West Caribbean Airways  | 
			 
		 
		 
		  
		
        
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			Les 2 moteurs 
			du MD82 tombent en panne  | 
         
       
      
		  
		
			
				
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			Le 16 août 2005, un 
          biréacteur MD-82 de la compagnie colombienne "West Caribbean Airways" 
          s'écrase alors qu'il se dirigeait vers un aéroport de secours à 
          Maracaïbo. A quelques minutes d'intervalle, ses deux réacteurs 
          s'étaient arrêtés et il n'arrivera jamais jusqu'à la piste. Parti de 
          Panama, il effectuait une liaison charter vers Fort-de-France pour le 
          compte d'une agence de voyage locale. Personne n'a pu survivre au choc 
          parmi les 153 passagers et les 8 membres d'équipage alors que tous les 
          passagers rentraient "au pays" après une semaine de vacances. Dans la 
          petite île de Martinique où tout le monde se connaît, c'est la 
          consternation. 
          
          Rapidement, de nombreuses questions se 
          posent sur le sérieux de la compagnie colombienne qui avait déjà connu 
          un crash en mars 2005. Un Let 410 (voir photo) s'était écrasé au 
          décollage, un moteur en panne: bilan 8 morts. Les retards et les 
          pannes étaient monnaie courante dans la petite flotte de la compagnie 
          où plutôt ce qu'il en restait après que plusieurs avions aient été 
          immobilisés faute de réparations. La gestion des équipages semblaient 
          en outre prendre de grandes libertés avec les qualifications et le 
          total des heures de vol effectuées. Le copilote du MD 82 décédé dans l'accident 
          n'avait que 21 ans. 
          
          De leur côté, les inspecteurs locaux de 
          la DGAC à La Martinique affirment avoir contrôlé cet avion à deux 
          reprises sans avoir rien trouvé à redire ! 
          
          Après l'accident d'Helios Airways et le 
          souvenir de celui de Sharm el Scheik non résolu, le crash de West 
          Caribbean Airways met le transport aérien et les charters en 
          particulier sur la sellette. Qui 
          contrôle quoi et surtout comment ? A qui profitent les passe-droits 
          pour laisser voler de véritables cercueils volants ?  | 
				 
			 
			 
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					Le rapport d'enquête du Venezuela (en espagnol) 
					
					
					http://issuu.com/docantilles/docs/informe_final_hk4374x-058-2005
					 
					
					
					  
					
					
					
					AVCA  
					
					
					(Association des 
					Victimes de la Catastrophe Aérienne du 16 Août 2005 au 
					Venezuela)
					
					http://www.martinique-avca.org/  
					Siège : Georges VENKATAPEN - 5 rue de Raisinier - Pointe 
					Savane - 97231 Le Robert  
					Courrier à adresser : B.P. 41 97231 LE ROBERT  
					Président : M. Georges VENKATAPEN, même adresse. Tél. : 06 
					96 45 68 73.  
					1 er Vice Président : Olivier BERISSON 
					2 ème Vice Président : Hugues FLORENT  | 
				 
				 
		 
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					  Dangers dans le ciel - Mayday - Air Crash 
					
					http://www.dailymotion.com/video/x2qe02w     | 
				 
				
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          Les hypothèses 
						
          Un accident doit TOUJOURS permettre une 
          analyse sérieuse pour déterminer les causes afin qu'elles ne se 
          reproduisent pas, aussi gardons-nous de conclusions hâtives même s'il 
          est tout à fait normal de mettre toutes les hypothèses sur la table. 
          A l'inverse, ceux qui voudraient attendre les conclusions officielles (après 
          combien d'années parfois ?) pour informer les ayant droits sont de 
          doux rêveurs et de pauvres idéalistes car ils ne pensent pas une seule 
          seconde aux rescapés du crash ou aux familles des victimes. Eux 
          veulent savoir et c'est même leur raison de vivre durant un bon bout 
          de temps.  
          
          Pas de conclusions définitives non plus , 
          les victimes ne sont pas 
          abrutis au point, car non professionnels, de ne pas comprendre que 
          toutes les hypothèses restent provisoires jusqu'à la conclusion de 
          l'enquête. Alors démontons les affirmations imbéciles de certains qui 
          ont déjà "trouvé" LA cause du crash. 
          
          Lorsque les 2 moteurs d'un avion 
          biréacteurs tombent en panne SUCCESSIVEMENT, il n'y a pas 36 raisons 
          certes, mais ceux qui limitent la cause à un seul et unique problème 
          de carburant, pollué ou imparfait, sont imprudents. 
          Sans ignorer cette possibilité, le premier moteur peut tomber en 
          carafe pour de très nombreuses autres causes: mécanique, électrique, 
          atmosphérique, etc.... Et s'il pose problème,  il peut casser et des éléments 
          de ce moteur peuvent très bien aller polluer, ou abîmer, ou casser au 
          choix, des éléments des circuits électriques ou hydrauliques du moteur 
          sain qui s'arrête à son tour pour une raison alors totalement 
          différente du premier. On connaît tous des cas semblables. Évitons de 
          hurler des vérités qui n'en sont pas même si les apparences peuvent à 
          priori accuser une compagnie qui n'est pas un modèle de sérieux. 
          
          Lundi 22 août, on parle d'une panne de 
          carburant. On n'aurait pas trouvé de kérosène sur les lieux du crash. 
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							Voici la retranscription du CVR telle que 
          reproduite par le quotidien vénézuélien "El Nacional" le 29 août alors 
          qu'aucun communiqué officiel ne fait état du décryptage officiel. 
						 
					 
				 
				
					
						
						
                - "Qui appelle la tour de contrôle ?", demande le contrôleur aérien  
                		 
						
                vénézuélien. Le pilote vient d'annoncer subitement, sans s'identifier, une  
                		 
						
                descente brutale de son appareil. 
                		 
						
                               - "708, je descends à 24.000 pieds". 
                		 
						
                               - "Je comprends, vous descendez vers 24.000 pieds. Avez-vous un problème  
                		 
						
						
                               - "Oui, les deux réacteurs éteints". 
                		 
						
						
                               - "Flame out, sur les deux réacteurs. Eteints". 
                		 
						
                               - "Confirmé, compris. Descendez comme vous voulez, capitaine". 
                		 
						
                               Le pilote demande alors des indications sur la localisation des aéroports  
                		 
						
						
                               La tour de contrôle demande ensuite si l'avion a atteint l'altitude de  
                		 
						
                24.000 pieds, et le pilote répond qu'il est déjà à 14.000 pieds. 
                		 
						
                               - "Nous n'avons pas de contrôle sur l'avion", s'écrie le pilote. 
                		 
						
                               Alors que la catastrophe paraît inévitable, vers 03h00 heure locale (07h00  
                		 
						
                GMT), la tour de contrôle demande au pilote d'indiquer le nombre des passagers. 
                		 
						
                               - "152 âmes à bord. L'avion est incontrôlable". 
                		 
						
                               - "Compris. 152 personnes à bord (...) La transmission est très mauvaise.  
                		 
						
                Donnez votre altitude actuelle (...) 708, Maiquetia (...) 708, Maiquetia",  
                		 
						
						
                               Trois minutes plus tard, le MD-82 s'écrase près de Machiques, dans le  
                		 
						
						
                               La conversation avec la tour de contrôle de Maiquetia dure 13 minutes. Elle  
                		 
						
                commence à 02h51 heure locale. A ce moment, le pilote ne fait état d'aucun  
                		 
						
                problème et demande l'autorisation de traverser l'espace aérien du Venezuela. 
                		 
						
                               Six minutes plus tard, le pilote demande l'autorisation de descendre à  
                		 
						
                31.000 pieds et la tour de contrôle la lui donne. A 02h59, le pilote, sans  
                		 
						
                s'identifier, annonce une nouvelle descente à 29.000 pieds. 
                		 
						
                               A aucun moment le mot "urgence" n'est prononcé. 
                		 
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          Les 
                réactions 
          
          - Deux avions ont été affrété pour 
          transporter les familles des victimes au Venezuela afin qu'elles 
          puissent se recueillir  près des lieux de l'accident. Un par 
          l'état français, l'autre par les collectivités locales. Dommage que 
          certains aient profité de quelques maladresses peut-être 
          compréhensibles des autorités pour créer aussitôt une polémique 
          anti-métropole. La douleur des familles méritait beaucoup mieux que 
          ces règlements de compte bassement politiciens. 
           
          
          - 22.08 Un comité d'Outre-mer vient de se créer 
          pour se porter partie civile dans le dossier judiciaire de l'accident 
          . Il se fixe aussi comme objectif "que toute la lumière soit faite sur 
          le crash". D'autre part le comité affirme que " ce drame doit permettre d'ouvrir une 
          vraie réflexion sur les conditions de transport de l'hexagone vers 
          l'Outre-mer". 
           
          
          Selon lui, "ce ne sont pas uniquement 
          les compagnies étrangères ou les charters qui posent le problème de la 
          sécurité des passagers" et "les vols entre l'hexagone et l'Outre-mer 
          ont connu récemment de graves incidents". Le collectif accuse 
          notamment "les compagnies aériennes comme les autorités étatiques" de 
          "faire preuve d'opacité totale en cas de menace grave sur la 
          sécurité".   
          "Les compagnies aériennes qui desservent 
          l'Outre-mer, sous couvert de lignes régulières, fonctionnent en 
          réalité comme des charters" en "utilisant des avions âgés déjà 
          amortis" et "en réalisant des économies substantielles en terme de 
          service aux passagers", dénonce-t-il en citant "Corsair et Air 
          France". 
          
          
          -
                22.08 Le député UMP de la Martinique, 
                Philippe Edmond-Mariette a présenté dimanche 21 août ses excuses 
                pour avoir lu au micro la liste des victimes. Il comprend 
                l'émotion générale suscitée par la méthode utilisée, mais 
                n'imaginait pas d'autre moyen, vu la présence de toutes les 
                familles. 
          - 22.08 Un jeune groupe de musique 
          martiniquais a créé et enregistré une chanson en hommage aux victimes 
          du crash. Des délais records pour la sortie du CD et en plus, la 
          chanson est libre de droits pour permettre à chacun de la fredonner en 
          toute liberté. Magnifique ! 
          - Pour les familles, une attention 
          importante des autorités semble se mettre en place à travers plusieurs 
          organismes financiers publics ainsi qu'une coordination des assureurs, 
          banques et associations d'entre aide. On souhaite ardemment que toutes 
          ces mesures qui n'existaient pas pour d'autres accidents récents ne 
          soient pas un feu de paille qui s'éteint aussi vite que l'actualité 
          disparaît de la Une des journaux. 
          -Le président Jacques 
    Chirac a assuré que «tout» serait fait pour que «la lumière soit faite sur 
    les circonstances et les raisons» de la catastrophe à son arrivée à La 
    Martinique où il assistait à une cérémonie œcuménique en mémoire des 
    victimes du crash. Une formule bien creuse 
    qui ne veut pas 
    dire grand chose, car après chaque accident, tout n'est-il pas toujours fait 
    pour connaître les causes d'un accident ? Et puis n'est-ce pas la phrase 
    rituelle que l'on a déjà entendu prononcer par tant de ministres lors des accidents du Mont Ste 
    Odile, Charm el Scheik et tant d'autres...Si cette fois, on pouvait faire 
          abstraction des intérêts particuliers et de "la carrière" de certains 
          irresponsables, on aurait énormément avancé.  
          
			
          Le drame vécu par les familles commande que des mesures radicales à la 
          hauteur de cette catastrophe soient prises rapidement.  
          
			
          Nul ne comprendrait d'autres tergiversations. 
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			30 000 personnes ont assisté, mercredi 24 août, à l'hommage 
          rendu aux 160 victimes de la catastrophe aérienne du 16 août au 
          Venezuela. Jacques Chirac, aux côtés de M. Chavez, est accompagné par 
          le ministre de l'outre-mer, François Baroin, et  Léon Bertrand, 
          ministre du tourisme. Le premier secrétaire du PS, François Hollande, 
          était également présent. Une cérémonie comme nulle autre pareille pour 
          un crash aussi dramatiquement unique dans les annales du transport 
          aérien français. 
			*  *  * 
			Au 26 août 2005, plusieurs associations se sont 
          portées parties civiles et ont rejoint les dizaines de familles de 
          victimes ayant déjà pris date devant la justice. Une information 
          circule déjà:  la compagnie West Caribbean Airlines n'était pas 
          assurée et pourrait être déclarée insolvable. Dans la population se 
          pose aussi la question de la responsabilité de l'état français, 
          autorité de tutelle de la DGAC qui malgré deux inspections, n'avait 
          pas jugé bon d'interdire de vol l'avion ou la compagnie.   
			Des victimes et leurs familles se retrouvent 
          donc une fois de plus en première ligne pour faire reconnaître leurs 
          droits. Dans très peu de temps, l'émotion passée, elles vont se 
          retrouver bien seules face aux complexes procédures techniques et 
          judiciaires.   
			Comme d'autres associations de victimes 
          d'accidents aériens, elles se désespéreront de voir éclater la vérité 
          après que l'écho de toutes les belles déclarations entendues se sera 
          estompé. 
          
          
          *  *  * 
                
				Le BEA vient de récupérer les 2 
                enregistreurs de vol, les "boîtes noires". Dans un souci de 
                clarté parfaitement compréhensible et probablement pour éviter 
                toute polémique ultérieure nuisible à l'enquête, les photos des 
                2 boîtes sont même publiées sur le net. Du jamais vu chez notre 
                merveilleux organisme étatique. Quel progrès depuis le crash de 
                Habsheim ! 
			
			"Les enquêteurs du BEA ont eu récemment accès 
                aux enregistreurs de bord, ils ont pu constater que ceux-ci 
                avaient été endommagés dans l'accident mais que la partie 
                protégée, celle qui contient l'information, paraissait en bon 
                état. Il est donc permis d'avoir un espoir raisonnable que, si 
                des données sont enregistrées, elles seront récupérables. 
			
			La documentation relative à ces enregistreurs 
                a été demandée à la compagnie aérienne." 
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			 Épilogue pour un crash d'avion 
          mais surtout pas pour les victimes: 
			
				Le 14 septembre 2005, les dirigeants de la compagnie West Caribbean 
          Airways ont annoncé qu'il allaient mettre leur compagnie criblée de 
          dettes en faillite. 
			  | 
				 
				
					
					Les premières 
					conclusions de l'enquête    | 
				 
				
					
				
					
						
							| 
							 
							Le Figaro - 18 mai 
						2006 
							
							
							West Caribbean : de graves erreurs humaines
							 
							
							
							Neuf mois après le crash qui a fait 160 morts au 
						Venezuela, la justice a établi un scénario 
						«vraisemblable» de la catastrophe qui met les pilotes en 
						cause.  
							
							
							«LE MD 82 de la West Caribbean n'était vraisemblablement 
						pas un avion poubelle.» 
							Neuf mois après l'accident au cours duquel 152 Français 
						de Martinique et huit membres d'équipage colombiens ont 
						perdu la vie au Venezuela, les experts français 
						commencent à en discerner le «scénario 
						vraisemblable». A ce stade, ils n'ont mis en 
						évidence aucun dysfonctionnement mécanique grave de 
						l'appareil. En revanche, selon une source judiciaire à 
						Fort-de-France, ils ont recensé plusieurs erreurs 
						humaines, dont certaines semblent imputables à une 
						divergence d'appréciation, peu avant le crash, entre le 
						commandant de bord et son copilote. Quasiment achevée, l'analyse des boîtes noires révèle 
						tout d'abord que l'appareil était notablement surchargé, 
						affichant à 31 000 pieds d'altitude une masse de 155 000 
						livres (environ 77 tonnes) alors que le constructeur 
						préconise de ne pas dépasser 149 000 livres. 
							 
							
							Par ailleurs, les experts ont acquis la conviction que 
						ce poids excessif était inégalement réparti au risque de 
						déséquilibrer l'avion. En conséquence, l'avion était, 
						selon toute vraisemblance, incapable d'atteindre sans 
						forcer sa puissance son altitude de croisière de 35 000 
						pieds.Or, après son décollage de Panama City, le MD 82 a 
						emprunté «l'itinéraire le plus court» vers la 
						Martinique. Ce choix l'a conduit à survoler une région 
						de hautes montagnes de l'Ouest vénézuélien, au-dessus de 
						laquelle il s'est soudain retrouvé dans un violent 
						orage. «A cet instant, raconte un magistrat, les pilotes semblent avoir choisi de poursuivre leur 
						route au lieu de se dérouter pour une zone plus calme.»
							C'est alors, selon les experts, que l'équipage a 
						progressivement perdu le contrôle de l'appareil. 
							
							Le débranchement du pilote automatique
							 
							
							Tandis que l'avion vole à 33 000 pieds, les moteurs 
						commencent à givrer. Aussitôt, le copilote en avertit 
						son commandant de bord qui, contre son avis, refuse 
						d'activer le dégivrage. «L'enregistrement de leur 
						conversation indique que l'inquiétude du subordonné n'a 
						pas été prise au sérieux par son supérieur», indique 
						ce même magistrat. Il est vrai que le copilote, âgé de 
						21 ans et appelé à bord juste avant le décollage pour 
						pallier la défection d'un collègue plus chevronné, 
						n'avait que 750 heures de vol. Quant au commandant de 
						bord, certes crédité de 5 500 heures, il n'avait 
						effectué qu'un seul trajet à ce poste de responsabilité. 
							
							Quatre minutes avant le crash, l'équipage réagit mais 
						déjà le moteur a des ratés, l'avion perd de l'altitude 
						et des alarmes se déclenchent. C'est alors, selon les 
						experts, que les pilotes commettent leur plus grave 
						erreur. Ils débranchent le pilote automatique, pensant 
						enrayer manuellement la chute de l'avion. «C'était la 
						pire des choses à faire, raconte une source proche 
						de l'enquête, car, dans ce type de situation, le 
						correcteur d'assiette est très efficace pour maintenir 
						l'appareil en vol plané.» Au contraire, le MD 82 
						décroche à cet instant pour entamer une chute verticale 
						qui s'achève au sol quelque cinquante secondes plus 
						tard.        
							
							
							Le 12 mai dernier, experts et magistrats ont reçu à 
						Fort-de-France les familles des victimes pour leur 
						présenter «cet ensemble d'hypothèses préliminaires 
						qui demande à être confirmé par l'analyse des moteurs»
							– vraisemblablement d'ici à l'anniversaire du crash, 
						le 16 août prochain. Ensuite, la justice pourra décider 
						d'éventuelles mises en examen, comme l'espère le 
						porte-parole de l'Association des victimes de la 
						catastrophe aérienne, André Tisserand. «Nous ne nous 
						contenterons pas de la mise en cause des pilotes, explique-t-il. 
							Les responsabilités de la compagnie et 
						du constructeur doivent être recherchées.» 
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						Motley Rice LLC, le cabinet d’avocats spécialiste 
						des litiges dans le secteur aérien
						et l’un des plus grands 
						cabinets d’avocats au monde, engage des 
						poursuites judiciaires à l’encontre de la compagnie 
						aérienne West Caribbean Airways et autres 
						sociétés en rapport avec le crash d’août 2005. Le 
						cabinet représente les familles des victimes du crash 
						d’août 2005 au Venezuela.  
						
						La West Caribbean Airways 
						avait récemment loué l’avion à MK Aviation, Inc., une 
						société basée dans le Nevada aux États-Unis. Avant 
						l’achat par MK Aviation, l’avion était resté dans un 
						dépôt du désert de Californie pendant presque quatre ans 
						ce qui exigeait des pièces coûteuses et des techniciens 
						très qualifiés afin de garantir son retour à la 
						navigabilité. Mais, la West Caribbean, qui avait 
						déjà eu une catastrophe aérienne en mars 2005, 
						connaissait alors des problèmes financiers. La compagnie 
						avait été convoquée par la Direction générale de 
						l’aviation civile de la Colombie (Aerocivil) pour 14 « 
						violations très sérieuses des normes de sécurité 
						aérienne » 
						
						Cependant, la 
						West Caribbean aurait délibérément, 
						imprudemment et de façon scandaleuse continué à utiliser 
						son avion dangereux et n’aurait pas fourni la formation 
						adéquate ni le repos à ses équipages, risquant 
						inutilement la vie de tous les passagers à bord de ses 
						avions. En outre, la West Caribbean aurait 
						diffusé des listes demandant des pièces du « marché noir 
						», non enregistrées et non agréées, qui détériorent 
						l’état de navigabilité des avions, et ce dans le seul 
						but de maintenir l’exploitation de l’avion. 
						 
						
						« Nous avons ici des sociétés du 
						Nevada avec leurs agents et leurs bureaux en Floride, au 
						Texas et en Californie, qui achètent et louent de vieux 
						avions, à une compagnie aérienne qui avait été interdite 
						de vol en raison de lacunes en matière de sécurité et 
						qui avait même perdu son assurance. (un mois avant 
						l’accident) Malgré cette situation dangereuse, deux 
						sociétés américaines ont engagé cette compagnie non 
						assurée et interdite de vol pour transporter des 
						passagers dans d’autres pays. Nous voulons leur demander 
						des comptes au nom de ces mêmes lois américaines que, 
						selon nous, elles ont utilisées et enfreintes pour 
						exploiter cette compagnie aérienne meurtrière d’un vide 
						juridique. Compte tenu du nombre d’avions américains mis 
						hors service, nous devons exiger que ces sociétés 
						répondent de leurs actes, sinon le carnage continuera », 
						a déclaré Don McCune, avocat spécialisé dans le secteur 
						aérien chez Motley Rice.  | 
					 
				  
			
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						dimanche 3 
						décembre 2006 - 
						Lancement de la phase judiciaire 
						 
						
						
						Plus d'un an après le crash d'un avion de la compagnie 
						West Caribbean qui avait fait 152 victimes, une triple 
						action judiciaire a été lancée,  
						
						
						Plus de 350 des proches des victimes ont 
						confié la défense de leurs intérêts à un pool d'une 
						vingtaine d'avocats français et américains. 
						
						
						Un première action, fondée sur le droit 
						américain, est intentée contre le constructeur de 
						l'avion, Boeing, et contre Pratt and Whitney, le 
						constructeur des moteurs. 
						
						
						Un procès est également intenté à MK 
						Aviation, le propriétaire de l'avion. Enfin, la 
						compagnie West Caribbean Airways, l'agence de voyage 
						Globe Trotter et le voyagiste Go Galaxie sont également 
						poursuivis. 
						
						
						«Les avocats veulent faire en sorte que 
						les proches des victimes obtiennent des indemnisations 
						qui correspondent aux normes applicables américaines, 
						pays dont les entreprises poursuivies sont 
						majoritairement issues dans cette catastrophe", a 
						déclaré Me Albert Elana, un avocat du barreau de 
						Fort-de-France lors d'une réunion fin novembre 2006 dans 
						les locaux du conseil régional à laquelle participaient 
						environ 200 proches des victimes.  | 
					 
				  
			
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						Des pistes sûres, mais pas encore de 
						conclusions 
						
						Le 5 avril 2007, 
						les juges d'instruction français en charge de l'enquête 
						ont réuni les proches des victimes de la catastrophe 
						pour présenter les résultats de l'analyse des moteurs et 
						boîtes noires de l'appareil.
  Les deux réacteurs de l'avion de la compagnie 
						colombienne étaient en marche. "Manifestement, l'avion 
						était trop chargé pour avoir une propulsion suffisante 
						au niveau où il évoluait", a expliqué le procureur de la 
						République à Fort-de-France. "A un moment donné un 
						phénomène de décrochage s'est produit".
  La cause immédiate de l'accident résulte d'un décrochage 
						qui a duré 3 minutes, une chute de 10.000 pieds par 
						minute avec un impact au sol à plat. Les enquêteurs 
						s'interrogent sur le manque de réaction du commandant de 
						bord et du copilote.
  "Nous sommes frappés par l'absence d'échange et de 
						communication entre les membres d'équipages. Il y a 
						également un choix de route météorologique qui est assez 
						troublant puisque l'avion a traversé une ligne d'orage. 
						Tout le monde sait que les cumulonimbus sont très 
						dommageables pour un avion".
  Les autorités judiciaires restent prudentes et ne 
						veulent pas pour l'heure mettre en cause la 
						responsabilité des pilotes dans le crash de l'avion. Des 
						investigations se poursuivent pour déterminer la 
						formation et l'expérience des pilotes colombiens sur ce 
						type d'avion. Les deux hommes avaient très peu volé les 
						derniers mois avant le crash. Le commandant de bord 
						comptabilisait 5.700 heures alors que le copilote 
						n'avait que 723 heures.
  Les proches des victimes ne veulent écarter aucune piste 
						dans cette affaire et surtout pas un problème technique, 
						selon le président de l'AVCA (l'association des victimes 
						du crash aérien du 16 août 2005): "il est fort probable 
						qu'un problème technique jamais vu auparavant ait pu se 
						produire, c'est pour cela que nous avons beaucoup 
						insisté auprès du juge d'instruction pour ne pas écarter 
						la thèse d'un incident technique".  | 
					 
				  
			
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						Le 
						16 août 2007, 
						deux ans après l'accident, voilà le point de l'enquête 
						tel qu'on peut le lire sur le site:  
						
						http://aviation-antilles.blogspot.com/ 
						
						Voila 730 jours que le 
						MD-82 de la West Caribbean disparaissait des écrans 
						radars, emportant 152 martiniquais. L’île n’a pas 
						oublié. Aujourd’hui encore, en 2007, ce jeudi 16 août, 
						date anniversaire, ne passera pas inaperçue. 
						
						L'enquête sur l'accident 
						continue. 730 jours après, aucune certitude, mais de 
						lourds soupçons pèsent sur l'équipage, et la compagnie. 
						
						Les premières hypothèses 
						faisaient état d'un carburant frelaté, qui aurait 
						entrainé l'arrêt simultané des deux moteurs de 
						l'appareil. Finalement, il semblerait que le kérosène ne 
						soit pas en cause. 
						
						La compagnie colombienne a 
						parlé ensuite de la présence de givre qui aurait pu 
						rendre l'appareil instable, voire incontrôlable. 
						Hypothèse soutenue par le bureau américain d'enquête (NTSB). 
						Elle arrangeait bien les dirigeants de la West 
						Caribbean, car elle libérait l’entreprise d'une 
						quelconque responsabilité dans le crash. Or si le givre 
						était bien présent sur les moteurs et sous les ailes, le 
						pilote - par contre - n'a pas su prendre les mesure qui 
						s’imposaient. Le copilote, un jeune homme de 21 ans avec 
						750 heures de vol n’a pas été pris au sérieux quand il a 
						fait remarquer ce problème.  
						
						Les pilotes de la West 
						Caribbean ont parlé d'une double panne de moteurs, d'un 
						avion impossible à diriger. Or les deux moteurs étaient 
						au MAXIMUM de leur puissance au moment crash. 
						
						
						Une erreur humaine ? Les réactions de l'équipage pendant ce crash sont assez 
						curieuses. En résumé, ils semblaient (pilote ET 
						copilote) totalement perdus dans l'espace, incapable de 
						comprendre que le 
						sentiment de perte 
						des moteurs n'était 
						pas 
						réel. Ils se 
						seraient persuadés mutuellement ne plus avoir de 
						moteurs. Il faut dire que ceux-ci sont placés à 
						l'arrière du MD-82, très loin de la cabine. Dans le 
						noir, avec une mauvaise météo, peu à peu le drame s'est 
						noué dans le cockpit.  
						
						La composition de 
						l’équipage (un très jeune et un pilote plus ancien donc 
						a priori expérimenté) est sans doute un facteur 
						aggravant de la catastrophe. Ce type d’équipage 
						déséquilibré a déjà donné le crash de Flash Airlines à 
						Sharm El Sheik, où un ex-pilote de l’armée de l’air a 
						envoyé son avion de ligne en mer en croyant maîtriser 
						l’engin. Le jeune copilote a tenté de reprendre les 
						commandes, mais il a d’abord essayé de parler à son 
						commandant de bord, trop tard. Le copilote aurait pu 
						sauver l’avion de Flash. Et si le copilote de la West 
						avait eu la bonne intuition en voulant dégivrer les 
						moteurs ? 
						
						
						Avion trop lourd ? Oui. Le poids limite avait été dépassé lors de 
						l’embarquement. Les masses étaient mal réparties dans 
						l’avion, et effectivement l’avion n’avait pas assez de 
						puissance pour se maintenir en vol, surtout avec du 
						givre collé sur ses ailes et moteurs. 
						
						
						Conclusions ? L’hypothèse retenue par la justice est celle d’une suite 
						de négligences coupables. Voici l’enchainement probable 
						: un avion mal entretenu décolle en surcharge, piloté 
						par deux pilotes inexpérimentés, emprunte une route au 
						dessus des montagnes, rencontre une ligne d’orages. 
						L’équipage continue sans se dérouter. Le pilote ne 
						dégivre pas l’avion, contre l’avis de son trop jeune 
						co-pilote qui n’ose pas insister. L’avion perd de sa 
						puissance peu à peu, trop lourd, trop haut. Avec son 
						centrage hasardeux l’avion commence à avoir un 
						comportement curieux. Quand le pilote fait l’erreur 
						fatale de débrancher le pilote automatique, il pense 
						pouvoir « reprendre » cet avion en main. Au contraire, 
						il le précipite dans une chute de 10.000 pieds, car sur 
						ces avions, le pilote automatique est capable de 
						maintenir le niveau de vol, pas un pilote perdu. Cette 
						intervention a sans doute été capitale dans la fin 
						tragique du vol 708. 
						
						Les suites judiciaires ne 
						feront pas revenir les disparus de la West. Mais 
						aujourd’hui encore la Martinique veut comprendre et se 
						souvenir. 
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						Mercredi 10 septembre 2008 
						
						Selon 
						le site web DOMactu.com, les premières conclusions de 
						l'expertise technique sont mal acceptées par les parties 
						civiles. 
						
						Le 
						rapport technique du crash de la West Caribbean a été 
						présenté mardi 9.9.2008 au Venezuela. Il révèle qu'une 
						erreur de pilotage serait à l'origine de la tragédie 
						
						C'est 
						un sentiment d'injustice que ressentent aujourd'hui les 
						familles des 152 victimes du Mc Donnell Douglas MD82 qui 
						s'est écrasé en août 2005 à Maracaïbo. 
						 
						
						Le 
						rapport tant attendu, renvoie la responsabilité du crash 
						aux pilotes. Ces derniers, surmenés, auraient commis 
						plusieurs méprises, causant ainsi la perte de 
						l'appareil. 
						
						 Les 
						responsabilités des constructeurs du Mc Donnell Douglas 
						MD82 ainsi que celle de la compagnie West Carribbean, 
						sont dès lors, écartées.  
						
						L'association des victimes de la catastrophe aérienne, 
						monte au créneau et dénonce certains manquements à 
						l'enquête.  
						
						Tout d'abord,
						
						les analyses ont été faites 
						par le bureau d'enquêtes et d'analyses de France et non 
						par le Venezuela. D'autre part, les débris de l'avion 
						sont restés quatre mois sur les lieux de l'accident, 
						donnant ainsi la possibilité à n'importe qui de 
						brouiller les indices. Pire, seule 1h30 d'enregistrement 
						de la boîte noire a été analysée, alors qu'elle en 
						contient 25.  
						
						
						Trop de points restent flous pour l'AVCA 
						(Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne), 
						qui promet d'aller au bout de la vérité. 
						 
						
						
						Le rendez-vous est d'ores et déjà pris le 
						9 octobre prochain pour une séance d'information avec 
						les magistrats.  
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						Dimanche 16 aout 2009 
						
						L’AVCA 
						a commémoré le 16 aout, le 4ième anniversaire du crash 
						de la West Caribbean. 
						
						Des 
						gerbes ont été déposées dans les sept communes les plus 
						meurtries. Et « pour que les responsables aériens 
						n’oublient pas ce drame », 160 fleurs blanches ont été 
						accrochées aux grilles de la direction générale de 
						l’aviation civile. 
						
						
						  
						
						Il 
						persiste toujours un fort sentiment d’injustice face au 
						manque de transparence de la DGAC. Cette dernière serait, selon les propos du président de 
						l’AVCA, Oliver Berrisson, dans l’impossibilité de dire 
						pourquoi elle a autorisé un avion de la West Caribbean à 
						transporter des passagers martiniquais alors que cette 
						compagnie était en proie à de nombreuses difficultés 
						depuis des mois. 
						
						Plus 
						d'informations sur "le travail" du BEA sur: 
						
						 http://henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr/
						 
						  
						
						  
						La cérémonie du 
						souvenir sur les lieux du crash au Venezuela.  | 
					 
				 
					 
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							Lundi 16 aout 2010 
							
							Comme souvent, c’est à la date 
							anniversaire du crash que tombent de nouvelles 
							infos techniques ou judiciaires. Ainsi le rapport de la commission d’enquête 
							vénézuélienne qui vient d’être communiqué. 
							
							Les conclusions souligneraient 
							une interrogation sur le déclenchement des alarmes 
							sonores de décrochage de l’avion. Ont-elles retenti 
							à temps pour permettre à l’équipage de réagir ? 
							
							Y aurait-il un défaut de 
							conception du MD82 ? 
							
							Le rapport épingle aussi le 
							manque de formation des pilotes et la mauvaise santé 
							financière de la compagnie aérienne. 
							
							Pour le juge d’instruction 
							français, à Fort-de-France, Albert Cantinol, la 
							cause du crash se limiterait aux défaillances 
							humaines commises par les pilotes, tous décédés. 
							Et sans survivant mis en cause, il ne peut y avoir 
							d'incrimination pénale et le dossier s'acheminerait 
							alors vers un non-lieu. 
							
							Une position dénoncée par les 
							familles des victimes, qui, comme leur avocat, 
							Me Jean-Pierre Bellecave, qui représente 669 des 950 
							parties civiles, ne croient pas à la version du juge 
							français. «Il y a certes des erreurs humaines, mais 
							il y a aussi des défauts touchant l'aéronef.» 
							Aujourd'hui, plusieurs sociétés, toutes américaines, 
							sont dans la ligne de mire de l'avocat : Boeing, 
							pour l'appareil, Pratt & Whitney pour ses moteurs. 
							Il a aussi dernièrement déposé plainte contre Newvac, 
							une société installée en Floride qui affrétait la 
							West Caribbean. 
							
							En attaquant ces sociétés, 
							toutes situées outre-Atlantique, l'avocat espère 
							voir aboutir une procédure civile introduite devant 
							les juges américains en vue d'indemniser les 
							familles des victimes. Or cette initiative a été 
							jugée irrecevable et la Cour suprême devrait se 
							prononcer prochainement.  | 
          
				 
				
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							EDITO par 
							l'auteur de ce site 
          
					
							
							
							2010 : cinquième anniversaire du 
							crash de la West Caribbean 
							
							 Le monde aéronautique 
							répète à foison que la sécurité est recherchée 
							partout et sans arrêt, qu’elle est une véritable 
							obsession pour ses acteurs et dirigeants, que les 
							pilotes sont qualifiés et testés, que les avions 
							sont révisés, que les contrôles sont omniprésent et 
							omniscients. 
							
							Sauf que chaque fois qu’un 
							accident se produit, on s’aperçoit que toutes ces 
							belles règles et professions de foi sont lettres 
							mortes, oubliées pour la circonstance. 
							
							Que telle compagnie 
							n’avait pas entretenu ses avions, que tels équipages 
							étaient formés au rabais, que telle compagnie 
							achetait des pièces de rechange contrefaites ou 
							n’appliquait pas les procédures, que tel avion 
							n’aurait plus du voler depuis bien longtemps, qu’il 
							était trop chargé pour gagner plus, etc… 
							
							Rien de rassurant donc 
							malgré l’établissement de listes noires ou …marrons 
							qui ne dérangent guère les bons clients de certains 
							constructeurs d’avions ou ceux qui le deviennent 
							opportunément. 
							
							Alors, en cas d’accident, 
							c’est la quadrature du cercle pour déterminer les 
							causes du drame sans toucher aux intérêts bien 
							compris des uns et des autres. 
							
							Pour les victimes et leurs 
							familles se déclenche alors un véritable enfer pour 
							se voir opposer de pseudos règlements, de fantasques 
							expertises, des décisions judiciaires loufoques et 
							d’intérêts bien compris de la grande finance qui 
							contrôle de fait l’ensemble du transport aérien. Le 
							tout avec la complicité active d’une classe 
							politique qui s’acharne à faire croire aux victimes 
							que « toute la vérité sera faite » (sans rire) sur 
							l’accident qui vient de les endeuiller. 
							
							La liste des scandales 
							d’enquêtes ratées, malmenées, trafiquées au nom 
							d’intérêts divers est longue :  
							
							West Carribean, Flash 
							Airlines, Air Sénégal, Helios, Yemenia, 1,2,Go, 
							entre autre pour le côté exotique, mais des 
							« majors », souvent porte-drapeaux nationaux, sont 
							également en cause pour des intérêts plus 
							politiques. Ainsi tous les accidents graves d’Airbus 
							sont dus à une erreur humaine, jamais à la 
							conception technique de l’avion. Les dérives de 
							certains Boeing comme les portes de soutes des DC10 
							ont failli plusieurs fois avant d’être enfin 
							améliorées. Là aussi la liste est longue. 
							
							  Le 
							perdant, l’oublié, sera toujours le passager du vol 
							charter ou régulier qui va passer en pertes et 
							profits en continuant de croire aux slogans 
							sécuritaires de ce mammouth qu’est le transport 
							aérien. 
          
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							Mai 2015: Un non-lieu est demandé par 
							le parquet de Martinique.  
							Triste 
							épilogue, mais combien prévisible! 
							
							
							Douleur, colère, incompréhension, injustice, 
							frustration au sein des familles: 
							
							
							
							« C’est un coup de poignard » 
							dit une femme qui a perdu deux membres de sa 
							famille. 
			
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							Avril 2017, rappel des faits de notre 
							excellent confrère HMC: 
							
							http://henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr/  
							La 
							compagnie West Caribbean était une habituée des 
							infractions et se trouvait dans un état de crise 
							financière qui avait créé un environnement 
							défavorable aux opérations aériennes. Le niveau de 
							sécurité de cette compagnie était médiocre et elle 
							bénéficiait de la complaisance de l’administration 
							colombienne. Comment la DGAC a t’elle pu accorder 
							les yeux fermés une autorisation de desserte à une 
							compagnie opérant à partir d’un Etat en situation de 
							guerre civile et dont la base d’exploitation se 
							situait dans la capitale mondiale des barons de la 
							drogue, sans un télex de demande d’information à ses 
							homologues colombiens ? 
							Le vol 
							708 n’aurait jamais dû avoir lieu si 
							l’administration colombienne n’avait pas fait preuve 
							de complaisance en autorisant l’activité de cette 
							compagnie poubelle et si notre DGAC avait cherché à 
							savoir si la sécurité des passagers transportés 
							était garantie. La responsabilité de ces 2 instances 
							est totale mais elles resteront impunies. 
							En 
							2012, les familles avaient fait ce constat : « la 
							faute des pilotes a, dès le départ, été avancée 
							comme postulat et tout ce qui ne mène pas à cette 
							conclusion est délibérément laissé de côté » 
							
							http://henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr/archive/2017/04/05/west-caribbean-708-apres-le-non-lieu-935806.html#more   | 
          
				 
				
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			Le drame en photos 
			
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					Le 29 octobre 2005, les corps de 145 victimes sont rapatriés 
                vers la Martinique par un avion d'Air France qui va atterrir 
                avec une heure et demi de retard pour cause de "contrôles 
                approfondis de l'appareil" avant le décollage! 
					
					Les familles vont enfin pouvoir faire leur deuil sauf pour 
                quatre corps qui n'ont pas été retrouvés sur les lieux du crash. 
                Le Ministre de l'Outre-mer et toutes les autorités morales de 
                l'île étaient présentes pour l'arrivée des corps. 
					
					L'ambassadeur de France au Venezuela a annoncé la remise d'un 
                rapport sur l'accident d'ici un mois. 
				 
			 
					
        			
			     
                      
                      
                     
			 
					
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					Le MD 82 HK-4374-X dans son ancienne décoration  | 
				 
				
					
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					Le MD 82 HK-4374-X tel qu'il s'est écrasé  | 
				 
				
					
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					Le moteur P&W JT8D, un des moteurs les plus construits et des plus fiables  | 
				 
				
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          | 
           Un appareil Let 410, identique à celui qui s'est 
          écrasé en mars 2005 
            
          
            
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          Le jeune copilote David Munoz, mort aux commandes 
          A gauche, les réseaux "théoriques" du catalogue de la compagnie
          
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	L'appareil est déchiqueté et éparpillé sur une large zone 
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									Le travail indispensable pour les pompiers, les 
          policiers et les secouristes mobilisés: récupérer au plus vite les 
          corps dans la chaleur tropicale. Les familles des victimes doivent 
          pouvoir faire le deuil de l'être cher. 
								 
							 
						 
					 
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					A l'aéroport du Lamentin de Fort de France où 
          l'avion était attendu, les familles vont vivre des moments très 
          pénibles. Au micro, quelqu'un va donner la liste des victimes, comme 
          une litanie et nom après nom on verra des femmes et des hommes 
          s'écrouler à l'énoncé du patronyme de l'être cher et disparaître, 
          emporté par le service médical. L'assistance psychologique, 
          c'est pour un autre jour ! 
				 
			 
			 
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						Le député UMP de la Martinique, 
                Philippe Edmond-Mariette a présenté dimanche 21 août ses excuses 
                pour avoir lu au micro la liste des victimes. "Il comprend 
                l'émotion générale suscitée par la méthode utilisée, mais 
                n'imaginait pas d'autre moyen, vu la présence de toutes les 
                familles." 
					 
				 
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	L'horreur est derrière chaque morceau de tôle de l'avion, 
    sous chaque pan de tissu.   
					
					Un cauchemar pour ces hommes méritants. 
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								L'épuisement des secouristes se lit sur ces visages, 
          même protégés par le masque. Et pourtant, il ne faudra s'arrêter que 
          lorsque tous les corps auront été volés à l'avion tragique. 
							 
						 
					 
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          La presse quotidienne du 
          Venezuela a fait paraître des images plus dures encore.  
					
            
            Vous pouvez poursuivre 
            et les découvrir ci dessous ci vous le désirez 
           
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