Le crash en couleur

 
 

Ces photos doivent mentionner www.crashdehabsheim.net pour être utilisée par ailleurs

 

Une série de photos exceptionnelles prises par un des premiers secouristes arrivant sur les lieux.

 

Le carburant en feu dégage une chaleur énorme, tout brûle, même le métal fond.

Les passagers quittent rapidement l'avion par les deux seules issues disponibles, les portes avant et arrière gauche. Les toboggans sont inutilisables car déployés et bloqués dans les arbres. La bousculade va entrainer les gens à tomber souvent les uns sur les autres au pied de l'avion et certains seront blessés d'entorses ou de fractures.

On note aussi que cette passagère n'a pas oublié de prendre son sac à main avant de quitter l'avion. D'autres chercheront à récupérer leurs souliers sous les sièges avant de sortir.

Le feu se propage très vite et le brasier empêche très vite  toute approche

Le copilote Pierre Mazières, assis en place droite dans l'avion, va se blesser à la tête en heurtant le plafond, les sièges des pilotes n'ayant pas résisté au choc. Evanoui, il sera extrait de son siège et évacué de l'avion par le CdB Michel Asseline.

L'équipage, pilotes, stewards et hôtesses contemplent, effarés, la tragédie qui se joue sous leurs yeux. Michel Asseline est défait

Avec quelques passagers et des spectateurs du meeting accourus sur les lieux, le pilote discute des événements.

Le billet et la carte d'embarquement du vol ainsi que le programme du meeting

Les passagers sont assistés et soignés à la lisière de la forêt par des ambulanciers du privé et du SAMU, venus de Mulhouse, à moins de 5 km. Quasiment tous les rescapés ont parcouru ces quelques centaines de mètres par leurs propres moyens. Le travail des secours en est fortement facilité.

La première dépêche de l'AFP se basant sur la fumée et les flammes, imagine le pire: 50 morts

 

L'épave de l'Airbus A320 va être très sollicitée et l'objet de tous les soins des services officiels de l'Etat, du constructeur et d'Air France. Ce crash est le crash impossible, inimaginable qui menace l'avenir de toute l'industrie aéronautique française, voire européenne. Du solide, du dur, du costaud. Les moyens lourds sont donc mis en place pour régler ce qui est présenté dès le lendemain comme l'erreur humaine d'un pilote fatigué. Fermez le ban !

 

La trouée dans la forêt et les trainées laissées par l'avion. De n'importe quel angle, on n'aperçoit toujours que deux saignées dans les arbres, pas les trois: moteurs et fuselage! Alors ? On peut aisément conclure qu'il s'agit du fuselage et du moteur droit qui poussait alors que le gauche, qui avait pompé, était inerte.

Le lendemain du crash, on peut relever les morceaux épars de l'avion qui jonchent la trajectoire dans la forêt