Rapport  Leblanc - Martin

 

     
 

 

Conclusions du rapport

En fonction de l'ensemble des études optiques et colorimétriques et de leurs conclusions:

Une reconstitution de la prise de vue à bord d'un hélicoptère ou d'une nacelle ne nous semble présenter aucune pertinence. Trop de paramètres restent imprécis. Si l'on parvenait à repositionner correctement l'appareil photographique et le sujet, le couple objectif + émulsion admettrait une limite de résolution toujours inférieure à la dimension de l'image des bandes du DFDR.

Pour obtenir des clichés plus significatifs, il faudrait alors employer d'autres appareils, d'autres objectifs, d'autres films et des filtres, ce qui fausserait évidemment la validité d'une telle opération.

Par ailleurs, aussi bien d'après les études optiques que colorimétriques, il nous est impossible de nous prononcer avec certitude sur l'obliquité ou l'orthogonalité des bandes réfléchissantes par rapport aux arêtes du boîtier DFDR

sur l'image en question. En ce sens, le cliché litigieux ne constitue aucune preuve en soi.

 

 

 

 

Le texte original du rapport Leblanc - Martin

 
     
 
 

Ces conclusions sont donc formelles et en totale contradiction avec celles de MM Venet et Belotti qui affirmaient devant les juges de la Cour d'Appel, la main sur le cœur, que les bandes étaient obliques. C'est pourtant bien sur leur "expertise" effectuée dans la chambre de leur hôtel, que le tribunal s'est basé pour rejeter le dossier photographique et condamner Michel Asseline à de la prison ferme.