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     Avions civils abattus

     volontairement ou par erreur 

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Des bombes placées à bord ou un missile tiré par des opposants politiques ou des militaires, les cas d'avions civils abattus avec leurs passagers ne sont pas si rares, mais se passent le plus souvent dans certaines régions du monde sujettes à des tensions.

Innocents et étrangers aux causes défendues par ces attentats ou victimes collatérales de tirs militaires  inconséquents, ces passagers avaient pourtant embarqué en toute confiance dans un avion qu'on leur garantissait comme le moyen de transport le plus sûr!

Nous avons sélectionné quelques cas symboliques d'avions abattus par bombes ou missiles mais aussi plusieurs cas où les causes du crash sont indéterminées ou bien les conclusions de l'enquête finale sujette aux doutes. Sans tirer aucune conclusion sur ces derniers exemples, il est quand même permis de s'interroger.

A chacun de se faire son opinion.

 

Les cas récents les plus connus ou qui posent question

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1955: EL AL 402

1962: Aeroflot 602

1968: AF 1611

1972: JAT 367

1973: Lybian Arlines 114

1978: Air Rhodesia 827

1978: KAL 902

1980: ITAVIA 870

1983: KAL 007

1985: Air India 182

 

 

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1985/87: Afghan Airlines

1986: Sudan Airways

1988: IranAir 655

1988: PanAm Lockerbie

   1989: UTA 772 au Niger

1993: Transair Georgia

   1994: Falcon Rwandais

1996: TWA 800

   1998: Congo Airlines

1998: Lion Air 602

   

 

Sibir 1812

Le 4 octobre 2001, le Tupolev 154 du vol 1812 de la Siberian Airlines reliant Tel-Aviv à Novosibirsk est touché par un missile de l’armée ukrainienne lors d’un exercice militaire visant à abattre des drones et alors qu'il vole à 36000 ft. L'avion tombe dans la Mer Noire par 2000m de fond.

Un rapport russe conclut qu'un missile S-200 avait dépassé sa cible téléguidée qui avait été détruite avec succès par un S-300 tiré au même moment. Au lieu de s'autodétruire, le missile S-200 a prit pour cible le long courrier qui se trouvait à près de 200 kilomètres. Le missile  explosa à 15 mètres au-dessus de l'avion et ses shrapnels percèrent l'avion de toutes parts.

Les responsables militaires ukrainiens nièrent d'abord que leur missile ait abattu l'avion. Ils déclarèrent que le S-200 avait été lancé vers la mer et qu'il avait réussi à s'autodétruire et que « ni la direction ni la portée des missiles ne correspondaient à l'endroit réel ou théorique où l'avion avait explosé. » Toutefois, les responsables ukrainiens admirent par la suite que c'était bien leur armée qui avait abattu l'avion de ligne.

A l’époque Leonid Kuchma, le Président ukrainien avait qualifié l’affaire de « tragique coïncidence ». Les 66 passagers à majorité israélienne et 12 membres de l’équipage périrent dans le crash. L'Ukraine paya 15 millions de dollars de dédommagements aux parents des 78 victimes (soit 200 000 $ par victime), mais n'a pas indemnisé la compagnie aérienne.

 
 
 
 
 

 Illyushin IL 76 Mogadicio

Le 23 mars 2007, l'Ilyushin Il-76TD de "Trans AVIA export Airlines" est abattu à basse altitude lors de son décollage de Mogadishu, la capitale de la Somalie. Ses 11 occupants originaires de Belarusse sont tués. Il venait de livrer des équipements humanitaires aux forces de paix ougandaises depuis Entebbe. Le missile Sol-Air a touché l'avion à l'aile le rendant incontrôlable alors qu'il volait à 150m d'altitude. La compagnie Trans AVIA export suspendit tous ses vols vers la Somalie et la FAA interdit tous les vols commerciaux au dessus de la Somalie à une altitude inférieure à 7900m.

 
 
 
 
   
 

Malaysia Airlines MH 370

Le 8 mars 2014, le Boeing 777-200 immatriculé 9M-MRO de Malaysia Airlines vol MH 370 de Kuala Lumpur à destination de Pékin avec 239 personnes à son bord a quitté son plan de vol 38 minutes après son décollage en tournant vers l'ouest puis a disparu des contrôles après avoir coupé son transpondeur. La Malaisie lance des recherches bien inutiles en mer de Chine durant une semaine avant de se raviser. Le constructeur des moteurs, Rolls-Royce a reçu des signaux ACARS durant 5h et  la société de satellites IMMARSAT durant 6h, mais refuse de communiquer ses données. Une extrapolation aléatoire à partir de là a déterminé un vol en pilotage automatique plein sud qui se serait terminé au large de l'Australie. D'intenses recherches navales et aériennes n'ont rien trouvé. A l'opposé, des habitants des Maldives affirment avoir aperçu un avion blanc volant à basse altitude qui correspondrait avec l'autonomie et les horaires du MH370. Quelques mois plus tard, des pièces de B777 ont été repêchées à l'ile de la Réunion  et dans le canal du Mozambique mais les experts s'opposent quant à la détermination des courants marins existants dans l'Océan Indien.

L'avion a bel et bien disparu! Sachant la surveillance générale et constante du ciel par les moyens modernes de détection, il n'est pas possible que nul ne sache. Qui a donc intérêt à taire le destin du MH 370 ?

Pour en savoir plus: http://www.crashdehabsheim.net/autre crash malaysia.htm

 

Le B 777 immatriculé 9M-MRO disparu en vol

Les premières estimations de la société IMMARSAT, affiliée aux services gouvernementaux de télécommunication

Les points de repères caractéristiques de la disparition

Les recherche au large des côtes de l'Australie sont restées vaines alors que les familles des victimes dénoncent un complot d'état. Les autorités malaysiennes se sont contredites à intervalles réguliers, les chinois et les américains sont restés étrangement silencieux et peu empressés. Sans trop d'imagination, on ne peut que constater  que la conjonction de deux accidents aussi étranges (MH 370 et MH 17) pour une même compagnie et un même avion n'est pas un élément logique ni rassurant.

 

Malaysia MH 17

Le 17 juillet 2014, le Boeing 777-200 9M-MRD de Malaysia Airlines qui effectuait le vol MH17 entre Amsterdam et Kuala Lumpur a été abattu en vol dans l'est de l'Ukraine tuant les 298 occupants de l'avion. L'armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes s'accusent mutuellement d'avoir abattu l'avion soit avec un missile sol-air Buk (SAM-11), voire S-125 (SAM-3) plus ancien, selon d'autres sources, soit plus probablement avec un ou deux chasseurs Su-25 aperçus par de nombreux témoins. Etrangement, sous le contrôle aérien ukrainien et le sceau du secret, le vol MH17 a quitté son couloir de vol prévu, 14 km vers la gauche , survolant ainsi plus précisément les zones de combat. Les témoignages des deux camps sans oublier les Russes ou les Américains, sont à géométrie variable et très évolutifs. La commission d'enquête hollandaise, dont la Malaisie n'était pas membre, n'a pas eu immédiatement accès au site car l'armée ukrainienne a déclenché des tirs d'artillerie sur la zone à ce moment là. Les débris de l'avion sont percés de trous qui sont définis selon les experts soit comme les shrapnels d'un missile Buk ou d'un missile air-air, soit comme des obus de 30mm d'un chasseur. Autre constat, les corps dispersés sur le site n'ont étrangement que très peu de traces de sang et une forte odeur de formol s'en dégage.

Deux articles qui analysent les événements étranges liés à la destruction du MH17:

http://aitia.fr/erd/assassinat-de-nemtsov-et-si-on-reparlait-du-vol-mh17/

http://aitia.fr/erd/ciel-bleu-gilet-jaune-et-mh17/

Malaysia Airlines a réceptionné 17 B777, 2 sont détruits, mais étrangement et cas unique, 14 sont stockés sans voler de par le monde (airfleets.fr) .

De très nombreux sites Internet expliquent et commentent le drame du MH17. Mais aucune "voix officielle" n'est suffisamment crédible pour vous informer complètement, toutefois un compte-rendu détaillé et relativement neutre est ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_17_Malaysia_Airlines

 

Le B 777 immatriculé 9M-MRD détruit au dessus de l'Ukraine

Un champ de débris calcinés d'où émergent peu de corps brûlés, mais cependant des restes humains déjà en état de décomposition selon des témoignages recueillis dans l'heure après le crash. Plus tard, ils seront stockés en wagon frigorifique. Etonnant qu'aucun des journalistes devant les portes ouvertes ne semble gêné par l'odeur et ne porte pas de masque.

 

Les trous au niveau du poste de pilotage, certains arrondis, d'autres de tailles diverses. Il est peu probable qu'ils aient tous été fait par un même type de projectile ou d'engin explosif.

Les séparatistes pro-russes ont récupérés les enregistreurs de vol et les confient aux cadres de Malaysia Airlines.

 

Metrojet vol 9268 Sinaï

Le 31 octobre 2015, le vol 9268 de Metrojet (Kogalymavia) une compagnie charter russe, au départ de Charm el Cheikh et à destination de St Petersburg s'écrase dans le Sinaï avec 224 personnes à son bord. Il n'y a aucun survivant. Quelques heures plus tard, l'Etat Islamique revendique ce qu'il nomme un attentat. L'Egypte et la Russie réfutent cette hypothèse pourtant aussitôt privilégiée par les USA et la Grande Bretagne. Les experts russes ne trouvent aucune trace d'explosif sur les pièces de l'avion ni sur les corps autopsiés. Pourtant 3 semaines plus tard, la Russie reconnait qu'une bombe artisanale de faible puissance a détruit l'avion. Enfin, 4 mois après le drame, l'Egypte reconnait aussi un acte terroriste.

L'avion s'est séparé en plusieurs morceaux en altitude, en particulier la queue que l'on a retrouvé à plusieurs kilomètres du reste de l'épave. Avant de commencer brutalement à tomber, l'avion a effectué des "montagnes russes" incontrôlées de plusieurs centaines mètres vers le haut et le bas durant 25 secondes. Le trou d'une bombe par exemple, mais surtout une faiblesse de structure, car cet avion avait été réparé au niveau de la queue après un "toucher dur" de l'arrière 4 ans auparavant, peuvent être la cause de la rupture progressive de la partie arrière, de la dépressurisation, du démantèlement puis de la chute.

Les "boites noires" ont été récupérée mais rien n'a filtré 6 mois plus tard et aucun rapport détaillé n'a été publié. La reconnaissance d'un attentat de l'Etat Islamique peut-il être devenu une raison d'Etat?

Pour en savoir plus: http://www.crashdehabsheim.net/autre crash Metrojet Egypte.htm

 
 

Les débris de l'avion sont relativement regroupés, sauf la queue éloignée de plusieurs kilomètres et dont la partie supérieure est découpée franchement le long d'un cadre.

 

La courbe grise montre les sauts erratiques de l'avion alors que la vitesse (orange) chute dans le même temps. L'avion est encore à 32000 ft mais ne peut plus voler.

La bombe posée sous un siège telle que présenté par l'Etat Islamique.

Simple et rustique au delà même de l'entendement.

 

Germanwings vol 4U9525

Le 24 mars 2015, l'A 320-211 de Germanwings, vol 4U9525 de Barcelone à Düsseldorf, s'écrase dans les Alpes françaises tuant les 144 passagers et les 6 membres d'équipage présents à son bord. Le CVR est rapidement retrouvé et le BEA promet que l'on connaitrait son contenu seulement sous huitaine. Mais c'était sans compter avec les américains qui, via le "New York Times" diffusent le soir même la version du copilote enfermé seul dans le cockpit et empêchant le CdB d'y pénétrer, avant de faire piquer l'avion dans un geste suicidaire. Ces affirmations vont devenir la thèse officielle et faire le tour du monde sans contestation ni vérification aucune par tous les médias.

Accordant une totale confiance au NYT, le procureur de Marseille ajoute même dans sa conférence de presse des bruits impossibles à entendre sur un enregistrement du CVR: la molette que l'on tourne et la respiration du pilote, mais qui n'entend pas l'alarme stridente de la porte fermée. Et tout ça sans corrélation avec les paramètres du DFDR que l'on n'a pas encore retrouvé!

L'hypothèse d'un attentat terroriste est vite exclue par le gouvernement français qui demande néanmoins  l'aide d'Interpol, du FBI,  et de spécialistes israéliens de l'identification (!). La France ne saurait-elle plus faire?

Le DFDR est finalement retrouvé sous terre, brûlé et méconnaissable, au milieu de débris divers exempts de toute suie, et montré à la presse...en photo. Lors de son examen, le BEA notera que son identification est impossible par absence de numéro de série! Enfin, l'action contre le jeune copilote est amplifiée, à moitié aveugle, psychopathe, névrosé, suicidaire et plus encore, mais qui n'a laissé aucun message expliquant son geste. Germanwings employait donc un dangereux phénomène mais qui n'est plus là pour se défendre.

Lorsqu'on examine le site du crash, on est étonné de l'absence totale de cratère et de zone brulée, caractéristiques pourtant de l'impact à haute vitesse (700km/h) d'un avion de 60t avec plusieurs tonnes de carburant à bord. Les petits débris très dispersés et la vaporisation du kérosène (les secouristes ont été incommodés avec des nausées par les vapeurs denses de carburant) trouveraient une meilleure explication dans une destruction en l'air avant l'impact. Des pièces de structure retrouvées en amont de la trajectoire et des témoignages (ignorés) d'avion en feu iraient dans le même sens.

On ne connaitra probablement jamais le véritable scénario de la catastrophe du vol 4U9525, mais la thèse du jeune pilote névrosé est hautement incroyable.

Pour en savoir plus: http://www.crashdehabsheim.net/autre crash Germanwings.htm

 
 
 

 La zone du crash avec des débris sur une immense surface et l'absence de tout cratère d'impact.

Le CVR à gauche éloigné de tout incendie et le DFDR à droite qui a séjourné longtemps dans un feu intense. Ils sont pourtant installés l'un à côté de l'autre dans la queue de l'avion.
 
  

Andreas Lubitz, un pilote expiatoire?                                Le directeur du BEA après l'article du NYT