15 ième jour lundi 15 juin |
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Selon le PDG de Publicis,
"l'image d'Air France est renforcée".
En marge
de la création d'une association de défense des familles de
victimes du crash, un publicitaire défend le transporteur dans
le magazine "Challenges".
A la question:La direction d'Air France a-t-elle bien géré ce dramatique
accident ? Maurice Lévy, P-DG de Publicis répond:
- Sa gestion a été en tout point remarquable. Les dirigeants
d'Air France ont fait preuve d'une profonde humanité. Leur
émotion était palpable, sincère, même s'ils ont su tirer des
leçons des catastrophes passées, comme celle du Concorde en
juillet 2000. Ils ont aussi montré beaucoup d'intelligence. Bien
que les causes de l'accident soient loin d'être encore
aujourd'hui connues avec certitude, ils se sont efforcés de
donner des explications claires en jouant au maximum la
transparence. [...]
Le
capital de sympathie entre Air France et ses clients est resté
intact. Le lien émotionnel qui existe entre eux
contribue a renforcer l'image d'Air France. |
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Le SNPL communique
Syndicat
majoritaire de pilotes au sein de la compagnie, le SNPL
(Syndicat National des Pilotes de Ligne) a annoncé lundi 15 juin
qu'Air France avait remplacé la totalité des sondes Pitot sur
l'ensemble de sa flotte A330 / A340 avec un temps d'avance sur
ses prévisions. |
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AF 447, un des drames les
plus médiatisés
L'INA
(Institut National de l'Audiovisuel) a constaté que le crash de
l'Airbus d'Air France rejoignait en importance et en nombre de
reportages la couverture médiatique du tsunami en Asie de 2004,
la tempête en France de décembre 99 et l'explosion de l'usine
AZF de Toulouse de 2001.
L'INA
note aussi la part croissante des souffrances humaines prise au
sein des journaux télévisés, plus que les catastrophes
elles-mêmes. |
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Rectificatif pour les
sièges PNC
Un expert
brésilien a expliqué que les ceintures toujours fixées aux
sièges réservées aux PNC indiqueraient que la brutalité de la
survenance des événements aurait empêché hôtesses et stewards de
s'y attacher.
Or un
autre raisonnement se fait jour. Au moment de la disparition de
l'Airbus, le service de repas étant terminé, une partie de
l'équipage (5 PNC) était dans son poste de repos aménagé en
soute. Il y avait donc plus de sièges libres que de PNC en
cabine et donc tous ne pouvaient être occupés. |
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16 ième jour mardi 16 juin |
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La radio s'en mêle
La chronique devenue célèbre de Stéphane Guillon
sur France Inter évoque l'accident, mais plus encore une
certaine gestion des facteurs humains au sein d'Air France. A
écouter sans modération.
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/video/humour.php
Tragi-comique, pince sans rire, grinçant, c'est un texte qui
fait mal au moment où des familles de victimes se plaignent
d'être considérés comme quantité négligeable autant par la
compagnie AF que les pouvoirs publics.
Depuis
Habsheim, en passant par le procès de Ste Odile, je peux en
témoigner, les rescapés ou familles de victimes n'ont pas
la priorité dans la gestion d'un crash. L'histoire se répète.
Mais sans vouloir défendre Air France, on peut penser que c'est
plus un problème de société où l'on pense fric plutôt que
rapports humains.
Les
sommes importantes en jeu pour les assurances de l'avion et des
passagers, la réputation de la compagnie, les contrats du
constructeur, surtout en France, mais aussi la froideur des
responsables et souvent l'incompétence des pouvoirs publics
relèguent les facteurs humains et ....les victimes loin derrière les éléments
techniques dès lors que caméras et micros ont quitté les lieux
du drame.
Il est
pourtant indéniable qu'Air France a l'expérience des incidents
graves ou accidents depuis 1988, malheureusement pour elle:
Habsheim, Mont sainte Odile, Papeete, Concorde, Pau, Toronto, St Petersbourg et Rio. Mais comme pour la technique, l'expérience
en facteurs humains est-elle prise en compte? |
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Une
certaine arrogance ?
"Lorsque Airbus déclare par
l’intermédiaire de ses hauts responsables que les Airbus A330
sont des appareils « sûrs », on ne peut manquer d’y voir,
au-delà de la stratégie de communication, une certaine arrogance
technologique. Ce qu’il y a lieu maintenant d’attendre d’Air-
France, d’Airbus, du BEA et du pouvoir politique, c’est de la
transparence et de la loyauté. Ce n’est pas toujours une
démarche d’évidence des plus simples, elle s’impose néanmoins."
Maitre
Claude Lienhard, directeur du
http://www.jac.cerdacc.uha.fr/jac/
(Journal des Accidents et Catastrophes) a défendu
les intérêts des familles des victimes du Mont
sainte Odile.
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17 ième jour mercredi 17 juin |
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Paul-Louis ARSLANIAN,
directeur du BEA,
lors de la conférence de presse
du 17 juin 2009
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Conférence de presse du BEA
Mercredi 17 juin, le BEA, après l’avoir annoncé
plusieurs jours à l’avance, a tenu une conférence de presse,
encore une, pour ne rien dire, car son directeur, Paul-Louis
Arslanian l’a précisé d’entrée : « Je n’ai pas d’éléments
nouveaux à vous apporter ! ».
Alors pourquoi ce point presse ?
Un indice tout de même, tous les journaux et
toutes les agences retiennent de sa conférence qu’il s’est
plaint de la mauvaise collaboration des brésiliens qui
n’auraient pas permis à son médecin légiste, un envoyé spécial
du BEA, d’assister aux autopsies pratiquées par les légistes
brésiliens.
Pourtant Paul-Louis a bien été obligé de
reconnaitre que des médecins-légistes français avaient été
invités par leurs collègues brésiliens.
Oui, mais des hommes de l’art appartenant à
l’expertise judiciaire et pas au BEA. Toute la question est là !
Paul Louis a même affirmé ne pas connaitre les
conclusions des médecins-légistes brésiliens alors que toute la
planète en a entendu parler !
Petit retour en arrière. Pendant le procès du
mont sainte Odile en 2006, PL Arslanian était venu témoigner et
plaidait pour la suppression de l’expertise judiciaire qui
ralentissait, selon lui, la recherche de la vérité au détriment
des victimes, en doublonnant les expertises. Le BEA pouvait
fournir, toujours selon lui, toutes les preuves nécessaires à
l’instruction judiciaire. Il se battait d’ailleurs pour changer
la loi.
Autre retour en arrière, en 1988 cette fois, lors
de l’enquête sur le crash de Habsheim, le juge Sengelin, pas né
de la dernière pluie, avait dédoublé toutes les expertises avant
d’être écarté du dossier. Un gage de neutralité évident, selon
lui.
Ainsi PL Arslanian revient à ses vieux démons :
Exclusivité et monopole des enquêtes au sein du BEA.
Et dire que ces Brésiliens n’ont pas adhéré à cet
indicible projet en jouant les francs-tireurs.
Dire qu’il est très en colère n’est qu’euphémisme
puisque bien des journalistes ont vu sa mine déconfite ! |
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Et la cause serait.....
Il faut
toutefois noter un autre élément divulgué par Paul Louis. Selon
les médias qui n'ont probablement pas tous entendu la même
chose, le BEA est "proche de la solution", il est "modérément
optimiste", "se rapproche du but" ou est "prêt de comprendre".
Comprendre quoi! Alors que les éléments à sa disposition sont
rares ou succincts. Les messages ACARS, la météo du jour, la
simple suspicion des tubes Pitot et certains débris de l'avion
encore entreposés au Brésil. Rien sur les autopsies selon le
directeur lui-même.
Il y a
bien sûr les pannes précédentes de tubes Pitot, mais est-ce un
vrai problème ?
Il reste
les procédures applicables selon Airbus par les équipages en cas
de pertes d'informations de la vitesse de l'avion, de la
déconnection du pilote automatique ou de la dérive intempestive
de plusieurs calculateurs de vol avec un dépassement de la
vitesse limite, en pleine turbulences.
Mais
pourquoi donc les pilotes n'ont-ils pas appliqués ces
procédures? N'est-ce pas là la cause que tout le monde
aéronautique attend? |
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J-13
Pour
retrouver les deux enregistreurs de vol, il reste moins de deux
semaines avant que le signal de repérage ne s'éteigne. Pourquoi
n'a-t-on aucune info sur les opérations effectuées par les
navires français ?
Il n'est
bien sur pas question de confondre vitesse et précipitation,
mais le silence devient pesant. |
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Dernières
découvertes de la marine brésilienne. |
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On
peut s'étonner que des parties de l'avion aussi fragiles, qui
plus est avec des tiroirs et conteneurs entiers, flotte encore
17 jours après. Ne serait-il pas remonté du fond récemment ?
Ce
qui signifierait que des parties importantes du fuselage sont au
fond de l'eau et que l'avion n'est pas parti "en miettes", mais
en morceaux conséquents. |
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18 ième jour jeudi 18 juin |
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Papier d'humeur
Pour ceux qui s'en souviennent, Pierre Sparaco a eu son heure de
gloire à l’époque d’Aviation Magazine. Ma lecture de base durant
des années! Trop de franchise l’ont
mis alors sur la touche. A lire sa prose actuelle, on comprend mieux
sa réinsertion dans le milieu aéronautique.
(les phrases en italiques sont de l'auteur de ce site)
Vu dans: http://www.aeromorning.com/chroniques.php?ch_id=528
Le BEA s’invite au salon
du
18-06-2009 (extraits)
Les débris récupérés et l’autopsie des corps
retrouvés vont peut-être fournir des indications précieuses,
mais pas dans la mesure où les légistes brésiliens ont
refusé la participation de leur collègue français mandaté
par le BEA. On ne sait s’il s’agit d’une faute de goût ou
d’un comportement procédurier psycho-rigide. Bien sûr, le
BEA s’abstient de tout commentaire. (Magnanime qu’il est !)
Quoi qu’il en soit,
PLA
(
Paul-Louis Arslanian
pour les non-intimes), se refuse à élaborer l’un ou
l’autre scénario, voulant rester extrêmement ouvert en même
temps que pragmatique. (Quel homme, tout de même !)
Le BEA vient de livrer implicitement une
information importante. La séquence des événements sera bien
reconstituée, avec ou sans enregistreurs, ce qui revient à
dire que la vérité (Quelle vérité ?) sera très
probablement connue. Ce credo est essentiel, le BEA
n’oubliant pas un seul instant que sa mission ultime est de
contribuer à rendre le transport aérien plus sûr. ( Ben
voyons!) Ce que ne semblent pas comprendre certains
journalistes brésiliens dont le comportement, en bon
français et en portugais, est borderline.
(Oh les vilains ! Mais c’est grâce à eux que
l’affaire n’est pas déjà enterrée comme d’autres, plus
franco-françaises, celles-là.)
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19 ième jour vendredi 19 juin |
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Premières indemnisations:
17.500 € d'avance
Pierre-Henri
Gourgeon, directeur général vient d'indiquer que la compagnie
Air France était en train de verser 17.500 Euros d'avance pour
chaque victime du vol.
"Cette avance ne demande aucun
engagement bien sûr et les avocats de nos assureurs dans chaque
pays sont en train de parler aux familles des victimes pour
arriver à mettre en place cette avance".
Il a déclaré
aussi que ses services étaient en contact avec plus de 1.800
proches des victimes, tout en précisant: "Cela n'a pas été
facile de les contacter car pour certains passagers, nous ne
disposions que d'un numéro de portable." |
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20 ième jour samedi 20 juin |
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Nous attendons la vérité du
BEA
Christophe
Guillot-Noël, Président de l’"Association pour la vérité et pour
la défense des droits des victimes du vol AF447" a précisé au
journal "France-soir"
"Nous attendons avec impatience le
rapport du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA). On espère
qu’il nous donnera clairement des conclusions qui feront état de
la vérité. Dans les prochains jours, nous avons besoin de réunir
les familles, de les écouter et de poser des questions. Je
souhaiterais que l’on ne parle plus au nom de la famille
Guillot-Noël, j’attends un effet de masse… Nous sommes également
entrés en relation avec la présidente de l’association
brésilienne, qui regroupe 59 familles. L’objectif, c’est de
créer une association commune. Il faut que cela ait une ampleur
qui dépasse le national."
Standard de l’association :
01.44.17.87.20 ou victimesaf447@gmail.com. |
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Coté brésilien: de nouvelles photos avec de nouveaux débris.
Du côté français: RIEN, silence radio!
La transparence et l'Omerta |
On
souhaite vraiment de tout cœur que les enregistreurs soient
retrouvés avant la fin du mois ( J-10) qui est aussi la fin de
l'émission de leur balise de repérage Ce qui suppose
évidemment que les recherches se déroulent bien dans la zone
précise d'où sont partis les messages ACARS. Mais nul n'a bien
sûr de doute sur la perspicacité de
l'administration française lorsqu'il s'agit de retrouver l'épave
d'un Airbus. |
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Un deuxième "gros morceau"
d'aménagement intérieur de l'avion. Vu son état, il est
difficile de penser qu'il a pu résister à une chute de 12000
m et plonger violemment dans l'océan.
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La pêche est
relativement riche, même s'il n'apparait aucun nouveau
gros morceau de la structure de l'appareil depuis la
récupération de la dérive.
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Nouvelle thèse de
l'accident
Selon
"une source informée", citée dans le Journal du Dimanche,
publiée ce samedi, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA)
étudierait "la piste d'une fuite sur un circuit d'eaux usées de
l'appareil, signalée très peu de temps après le décollage par un
premier message automatique d'alerte de l'Airbus A330".
"La
fuite, indécelable pour l'équipage" peut avoir "provoqué un
écoulement prolongé d'eau", explique Le Journal du Dimanche.
Puis, quand l'appareil aurait traversé des températures de
-50°C, l'écoulement d'eau aurait pu se transformer en "un gel
important dans la membrane composite (moitié métal, moitié
matériau composite de type carbone)".
Cette
membrane composite se trouve à l'intérieur du fuselage, dans la
partie arrière de l'appareil. Selon la "source informée" citée
par Le JDD, ce serait donc "le gel, qui aurait pu provoquer une
rupture subite de la structure de l'appareil en plein vol". |
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21 ième jour dimanche 21 juin |
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Odile
Saugues, députée socialiste du Puy-de-Dôme, prépare un rapport
sur l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) attendu
le mois prochain. Oui, l'EASA! Celle qui disait la semaine
dernière qu'en aucun cas, il ne fallait changer les tubes Pitot,
puisqu'ils ne pouvaient être incriminés, avant même de connaitre
le début de l'amorce du premier paragraphe du rapport d'enquête.
En tous
cas, cette députée me plait beaucoup, elle possède ce qui manque
à bien des députés masculins, du courage et une langue qui n'est
pas de bois!
Elle a
parlé aux journalistes du JDD et ça donne ce qui suit. |
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L'avion
reste le moyen de transport le plus sûr...dit cette même députée
Odile Saugues, qui explique:
"Oui, mais on manque de personnel sur les vols longs courriers.
On manque de personnel au sol lors des phases d'avitaillement.
Il n'y a plus qu'une personne aux portes des A318 pour
accueillir les passagers. Personne ne vous dira officiellement
que l'on rogne sur l'entretien des avions, pourtant on réduit
les coûts de manière tellement drastique. Et pas seulement dans
les compagnies low cost. C'est l'ensemble du secteur du
transport aérien qui est pris par ce souci de rentabilité, ce
souci de gagner des postes, d'économiser sur tout... L'erreur
humaine intervient dans environ 80 % des accidents d'avion.
Qu'on respecte les hommes, leur temps de travail, leur temps de
repos, leur formation, leur qualification... La fraîcheur d'un
équipage, c'est aussi important pour la sécurité." |
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Encore un
mot de notre députée préférée, cette fois à propos du BEA:
"Le BEA
français est extrêmement compétent et qualifié mais,
contrairement au National Transport Safety Board américain, cet
organisme dépend du gouvernement. Nous ne saurons que ce que
l'on veut bien nous dire. C'est un des problèmes soulevés par
les pilotes, qui dénoncent une certaine consanguinité entre les
responsables de l'aviation civile en France. C'est un petit
monde à part : les gens de la Direction générale de l'aviation
civile (DGAC) passent facilement au cabinet du ministre et vice
versa, les experts sont des anciens du BEA ou d'Air France. On a
l'impression que certaines choses se règlent en famille. " |
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22 ième jour lundi 22 juin |
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Onze des
50 corps recueillis ont été identifiés grâce aux empreintes
digitales et aux dossiers dentaires. Ce sont ceux de dix
Brésiliens, cinq hommes et cinq femmes, qui ont été formellement
identifiés, ainsi que celui d'un étranger de sexe masculin, ont
annoncé dans un communiqué les autorités de l'Etat de Pernambuco
(nord-est), d'où sont organisées les recherches.
Les
familles des victimes brésiliennes identifiées ont été informées
au préalable par la police, ainsi que l'ambassade du pays dont
est originaire la victime étrangère.
Les
autorités brésiliennes n'ont fourni aucun détail supplémentaire
sur les autres victimes, pour lesquelles chaque autopsie a donné
lieu à des examens (présence de cicatrices, d'opérations
chirurgicales ou dentaires, tatouages, bijoux...) et à des
prélèvements (empreintes digitales et ADN) qui ont permis de
constituer pour chaque corps un dossier post mortem. |
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La
folie des scoops
On peut
découvrir cette info ahurissante sur le site:
http://www.jeanmarcmorandini.com/
"Ce
week-end une télévision bolivienne a présenté des images qui
auraient été prises dans l'avion Air France " qui a disparu en
mer au large de Rio.
http://www.youtube.com/watch?v=jOyChD3p6Yg
Des
images qui auraient été prises par un passager au moment ou
l'avion s'est coupé en deux et qui auraient été retrouvées dans
la mer par les sauveteurs. Des images présentées comme
"exclusives" mais qui en réalité proviennent de la série télé...
Lost !
Plus
grave encore, ces images ont commencé à circuler à travers le
monde et ont été reprises également par une télé polonaise qui
les a également présentées comme des images de la catastrophe
Air France.
http://patrz.pl/filmy/wpadka-tvn24-ws-katastrofy-samolotu
Irresponsable! D'autant qu'aucun de ces "pseudo-journalistes" ne s'est
aperçu que les photos sont prises en plein jour alors que le vol
Air France a disparu en pleine nuit? |
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Deux photos, en fait
des captures d'écran de la bande annonce de "Lost". A
gauche à la TV bolivienne, à droite sur une chaine
polonaise. Ci dessous, la séquence d'origine.
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23 ième jour mardi 23 juin |
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Fausse alerte
Le
journal "Le Monde" nous apprend que le sous-marin "Nautile" a
effectué une plongée hier lundi en se guidant sur un signal très
faible émis par les balises des enregistreurs de vol et capté
par les navires de la Marine française. Il en a aussitôt conclu
que les "boites noires" étaient repérées.
Information rapidement démentie par le BEA ainsi que par le Cdt
du navire le "Pourquoi pas?" qui transporte le "Nautile"
et qui
précise: " Des ondes acoustiques, on en reçoit, mais il n'y a
rien de validé, hélas".
Dans
cette zone, les fonds
sont à 5000 m et il reste une autonomie d'une semaine
aux batteries des balises des "boites noires". |
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Mise à l'eau du "Nautile" et
écorché montrant l'espace renforcé abritant l'équipage
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Orage, oh, désespoir!
A
quelques jours d'intervalle, deux papiers d'opinion parus dans
le journal de référence "Le Monde" nous expliquent que la
météo est très fortement impliquée dans les causes du crash.
Comme pour nous préparer à une explication définitive avant
l'heure. Air France nous disait d'ailleurs la même chose dès le
premier jour.
www.lemonde.fr/opinions/article/2009/06/13/gerard-feldzer/
www.lemonde.fr/opinions/article/2009/06/23/christian-morel |
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24 ième jour mercredi 24 juin |
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Un témoin essentiel
ignoré par le BEA
D'après l'article du Figaro consultable dans
son intégralité:
http://www.lefigaro.fr/le-pot-au-noir
C'est un témoin essentiel dans l'enquête qui n'a pas été entendu
par les enquêteurs du BEA 3 semaines après le drame. Il s'agit
de l'équipage du vol AF 459 qui a quitté Sao Paulo 10 minutes
après le vol tragique AF 477 sur la même trajectoire de vol.
Selon le CdB du AF 459, les informations météo font état ce
jour-là de masses nuageuses importantes dans le pot au noir.
«Les cartes satellites signalaient une zone orageuse mais rien
d'inquiétant, explique-t-il, ce sont des conditions très
fréquentes dans cette région.» Une fois dans la zone de
convergence intertropicale, l'équipage augmente le «gain» de son
radar, c'est à- dire sa sensibilité. Cette manipulation peut
brouiller la lecture de l'écran, qui est pollué par de
nombreuses informations superflues, mais renforce la fiabilité
des données sur les nuages. «Cette manipulation nous a permis
d'éviter une grosse masse nuageuse que l'on n'aurait pas
identifiée avec le radar en mode automatique.»
D'après l'un de ses deux copilotes, «cette masse
nuageuse était difficile à déceler, car il n'y avait pas
d'éclair». Le vol AF 459 doit faire un détour de 70 milles
nautiques, soit 126 kilomètres, tandis que le vol AF 447, passé
vingt minutes plus tôt, a dû logiquement traverser cette zone,
ajoute le copilote.
Pour le commandant de bord, l'erreur humaine
est peu probable pour expliquer la disparition du vol AF 447:
«Les photos satellites étaient claires au départ, et n'importe
quel pilote est capable de se servir de son radar.» Reste à
savoir si le vol 459 n'a pas réussi à échapper à une masse
nuageuse particulièrement active mais difficile à localiser en
poussant au maximum la sensibilité de son radar, une
manipulation qu'aurait pu ne pas faire le vol 447. «C'est
certain que tout le monde ne fait pas cette manœuvre», reconnaît
le commandant de bord du Sao Paulo-Paris.
Dès son arrivée, l'équipage du vol 459 a rédigé un rapport qu'il
a remis à l'officier de la sécurité des vols. Curieusement en
revanche, plus de trois semaines après le drame, il n'a toujours
pas été entendu par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA),
chargé des investigations. L'équipage a poursuivi ses rotations
sans être convoqué. Le commandant de bord du vol AF 459 a
décollé mardi pour la Thaïlande sans savoir quand il serait
auditionné par le BEA qui a pourtant annoncé la publication de
son rapport d'ici à la fin du mois. Le BEA n'a pas souhaité
faire de commentaires sur ce délai. |
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Une panne récurrente
ignorée
Selon le
site "Eurocockpit" (
http://www.eurocockpit.com/) relayé à présent par certains
médias étrangers, le problème des sondes Pitot sur l'A330 était
connu depuis juin 2008 avec toutes ses conséquences sur les
systèmes et le pilotage de l'avion. Air France et donc Airbus et
le BEA savaient, dès la réception des messages ACARS du vol AF
447 à quoi s'en tenir. Mais l'incident habituel s'était cette
fois transformé en drame.
Toujours
selon "Eurocockpit", sur A330/A340, il y aurait eu 35 incidents
précédents liés à ce problème de sondes Pitot. |
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La France stoppe les
recherches des corps et des débris
La France a
décidé de mettre fin aux recherches aériennes menées depuis
Dakar, au Sénégal, a annoncé hier soir l'armée brésilienne qui a
indiqué avoir reçu un communiqué du Centre de Coordination de
Sauvetage, basé à Dakar l' informant de cette décision.
Les
recherches
du côté
brésilien se poursuivaient, jusqu'à nouvel ordre, bien qu'aucun
nouveau corps n'a été repêché depuis une semaine et que seuls de
petits débris épars ont été récupérés hier. |
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25 ième jour jeudi 25 juin |
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Les
corps du pilote et d'un steward identifiés
Les corps du CdB et d’un steward ont été
identifiés hier par les médecins légistes brésiliens.
L’information a été confirmée en interne à Air France et auprès
des deux familles par le Directeur Général PH Gourgeon,
lui-même.
On peut dès lors émettre l’hypothèse qu’aucun des
deux n’était attaché au moment du drame. En effet, les sièges
équipages sont équipés de harnais 4 points contrairement aux
ceintures simples des sièges passagers. Il est donc impossible
qu’un corps ainsi brêlé puisse s’échapper de son siège, sauf à
ce que tout le système, paroi et siège se désagrège
complètement. Ce qui est encore plus difficile pour le siège
pilote sauf à penser que le CdB n’était pas à sa place au moment
du crash.
Pour info, on peut se reporter à cette photo des débris d'une
paroi où l'on voit nettement deux sièges PNC inoccupés.
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:
le rapport
Le BEA
annonce la publication d'un premier rapport factuel pour le
jeudi 2 juillet et non pas mardi 2 juillet, et précise qu'il fera un point presse
l'après-midi même. |
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26 ième jour vendredi 26 juin |
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Le NTSB s'en mêle
Enquête officielle américaine sur les sondes de deux Airbus A330
Selon l'agence "Reuters", les autorités
américaines de la sécurité aérienne ont annoncé jeudi soir
une enquête sur de possibles anomalies des sondes de vitesse
et d'altitude de deux Airbus A330.
Le National Transportation Safety Board (NTSB),
qui coopère avec les autorités française et brésiliennes sur
le crash du vol 447, a expliqué procéder à des
investigations sur des incidents lors d'un vol de la
compagnie TAM Airlines entre Miami et Sao Paulo en mai et
d'un autre vol de Northwest Airlines entre Hong Kong et
Tokyo mardi 23 juin. Les deux appareils ont atterri sans
dommage.
Lors
des deux vols, des pertes d'informations sur la vitesse
primaire et l'altitude ont été signalés, explique le NTSB
dans un communiqué.
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27 ième jour samedi 27 juin |
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Des cartes météo qui interpellent |
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Ci
dessus, sur une carte météo de la NASA, prise 30' après le
dernier message ACARS, l'avion semble
bel et bien avoir quitté la zone orageuse.
Ci
dessous, sur le site
http://www.weathergraphics.com/tim/af447/ , la
reconstitution de la trajectoire dans l'imagerie radar indique aussi que lors
de l'émission des messages ACARS, le vol AF447 avait quitté
la zone dangereuse de fortes turbulences potentielles.
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Prématuré pour en conclure que ce ne sont pas
de violentes turbulences qui auraient cassé l'avion ?
Pensons plutôt à un appareil livré à
lui-même, son système de contrôle en vol désactivé suite à
une panne des tubes Pitot qui ont déclenché d'autres pannes
à la chaine, rendant ainsi l'avion impilotable. Désemparé et
dépassant ses limites structurales, il se serait brisé en
vol.
On peut dès lors supposer que ce sont des
parties de structures importantes de l'avion, d'une seule
pièce, qui reposent au fond de l'eau.
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Le Brésil arrête les
recherches en mer
La "Marinha
do Brazil" et la "Força Aérea Brasileira" ont annoncé qu'elles
arrêtaient les recherches des corps et des débris. Après avoir
repêché 51 corps, "Aucun corps n'a été découvert depuis neuf
jours et les morceaux de l'avion qu'on pourrait encore trouver
seraient insignifiants" a justifié un porte-parole brésilien.
Par
contre, les
recherches des enregistreurs continuaient au moins jusqu'à la
mi-juillet. Le colonel de l'USAF
commandant le détachement américain soutenant les recherches au
Brésil a
même précisé: "Nous aurons une meilleure idée le 1er juillet". |
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La tension monte à Air
France
A Air
France, le syndicat ALTER, celui- là même qui
avait demandé à ses adhérents de refuser de voler sur les
A330/340 qui n'auraient pas au moins deux tubes PITOT modifiés,
s'agite et lance son BSPN (bulletin syndical du personnel navigant
d'Air France) qui titre le 25 juin:
En 10 ans…
5 mars 1999,
le vol AF6745 Paris/Madras
atterrissait le train avant non sorti :
un avion détruit…
25 juillet 2000,
le vol AF4590 Paris/New York
s’écrasait au décollage :
113 morts…
2 août 2005,
le vol AF358 Paris/Toronto sortait de
piste à l’atterrissage :
un avion détruit…
1er juin 2009,
le vol AF447 Rio/Paris disparaissait
en mer :
228 morts…
4 avions détruits, 341 morts !
Aucune autre compagnie aérienne au
monde de même catégorie ne présente le même bilan
funeste en terme de sécurité des vols…
INADMISSIBLE !
Selon le classement du site
planecrashinfo.com,
Air France est classée 21ème sur 24
en Europe et
65ème sur 88 dans le monde… avant
l’accident du vol AF447 !
Aujourd’hui, force est de constater
qu’il est plus dangereux de voler sur Air France que
sur Lufthansa, British Airways, TAP…
INADMISSIBLE
Plus de trois semaines après le drame
du vol AF447,
tous les hauts responsables en place
depuis ces 10 ans
sont toujours à leurs postes de
décideurs…
INADMISSIBLE ! |
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Air France: un rapport
qui dérange
Beaucoup
de monde, silencieux jusque là, profite du drame du AF 447 pour
régler des comptes à bon ou mauvais escient d'ailleurs. On
découvre soudain par exemple dans le "Figaro" du 25 juin 2009
des éléments d'un rapport interne à Air France datant de 2006.
Ce
rapport signé "Jean-Michel Colin", dénonçait sans complaisance
la trop grande confiance dans la fiabilité des appareils, des lacunes importantes dans la formation, les attitudes "d'auto
complaisance" et les facteurs humains en général. Des
points, selon le rapporteur, source d'insécurité importante dans
la compagnie.
Si Air
France assure avoir pris les mesures correctrices depuis, du
côté des personnels et des syndicats, la gêne était de rigueur
pour éviter de battre sa coulpe. |
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28 ième jour dimanche 28 juin |
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Lundi, c'est à bord de la Frégate "Bosisio" à
Recife, que la marine brésilienne rendra hommage aux victime
de l'Airbus d'Air France. Un culte œcuménique y sera célébré
avec la présence de familles de victimes qui jetteront des
couronnes de fleurs à la mer.
Cette frégate avait participé aux recherches
avec quatre autres navires brésiliens ainsi que douze
avions. Jamais encore la force aérienne du Brésil n'avait
déployé autant de moyens, pour il est tristement vrai, la
plus grande catastrophe aérienne jamais arrivée au Brésil.
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Premières pistes des
experts ...américains
Selon le
Wall Street Journal du 27 juin, le 23 juin dernier, l'A330 de
Northwest (voir plus haut) se serait retrouvé dans une situation
qui, selon les enquêteurs américains pourrait être similaire à
celle de l'Airbus d'Air France.
L’équipage de Northwest a rapporté
une entrée dans un orage de jour et dans la turbulence. En moins
d’une minute leurs indicateurs de vitesses primaires et de
secours ont montré que l’avion avait décéléré considérablement.
D’autres systèmes que ceux du maintien automatique de la vitesse
et de l’altitude se sont aussi débrayés. Les indications du «
Master warning caution et master caution » ont flashé sur la
planche de bord, selon la description écrite d’un membre
d’équipage, « et le son de charge de cavalerie qui s'en est
suivi nous apprenait que le pire était en train d’arriver ».
Les choses ne revinrent pas à la normale pendant 3 minutes
tandis que le "Captain" volait hors de la zone pluvieuse, selon
les informations recueillies par les officiels de la sécurité
US.
La scène à l’intérieur du vol Air
France 447 pourrait avoir été encore plus inquiétante dès le
commencement. L’équipage volait de nuit et la tempête qu’ils ont
essayé de traverser pourrait avoir été plus violente.
Après les alertes initiales de vitesse, on croit que les pilotes
d’Air France ont rapidement perdu le pilote automatique et les
contrôles des auto-manettes, qui sont conçus pour instantanément
se débrayer quand les indications de vitesse sont suspectes.
Ensuite, très vite, selon les personnes proches de l’enquête,
les instruments de bord ont affiché une série d’alertes sur
d’autres défaillances de systèmes et l’équipage a apparemment
coupé ou redémarré ses calculateurs primaires et secondaires.
Mais les pilotes, peut-être distraits par les importantes
fluctuations de vitesses indiquées, dans la cacophonie des
autres alarmes dans le cockpit, pourraient avoir laissé l’avion
prendre une vitesse excessive qui a peut-être déchiré des
parties de l’avion. |
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29 ième jour lundi 29 juin |
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Depuis 15 ans...
Selon des
informations divulguées par le site "Eurocockpit" (http://www.eurocockpit.com/
), le problème de givrage des tubes Pitot des Airbus serait
connu depuis... 15 ans, soit depuis l'écrasement d'un A330 à
Toulouse en 1994.
Airbus,
le BEA et l'AESA suivent depuis lors l'évolution des précautions
prises et des modifications envisagées, ou pas, dans ce domaine
sensible. Si en 15 ans, aucune solution définitive n'a encore
été trouvée en France, peut-être que les spécialistes US du NTSB
vont en trouver une plus rapidement, maintenant qu'ils se sont
saisis de la question.
Affaire à
suivre. |
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Manque de transparence
La presse
brésilienne dénonce un manque de transparence de la part du trio
Airbus-Air France-BEA, signalant qu'EADS ne s'est exprimé pour
la première fois que le 14 juin.
"Selon
des spécialistes, Air France en sait plus que ce qu'elle a
divulgué", a titré le Folha de Sao Paulo.
Le journaliste
brésilien Antonio Ribeiro, reporter au magazine Veja, qui
revendique 900.000 abonnés, a reproché à Paul-Louis Arslanian
d'éluder les questions et l'a surnommé "la boîte noire du BEA".
La raison du silence d'Arslanian? Des enjeux stratégiques.
"Est en jeu la survie
d'Air France après son accident le plus grave. Le succès
d'Airbus dépend pour beaucoup des investigations du BEA,
entièrement financé par le contribuable français", écrit le
journaliste brésilien
Antonio Ribeiro
sur son blog (www.veja.abril.com.br/colunista/de-paris).
Si un des
avocats de l'association des familles des victimes dit qu'elles
ne sont pas choquées par le peu de communication sur l'enquête,
mais plutôt par le manque de suivi psychologique, Me Stéphanie Bottai,
avocate de la première famille à s'être constituée partie
civile, affirme pour sa part que "certaines familles de victimes
ont le sentiment que toute la vérité n'a pas été dite" et
"constatent un filtrage manifeste de l'information". |
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Des moments d'intense émotion à Rio de
Janeiro aujourd'hui
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30 ième jour mardi 30 juin |
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150
démissions chez Air France !
A l'heure où on parle d'un
autre crash d'avion aux Comores, la compagnie française Air
France doit faire face à un événement particulier.
Celui de la démission en masse
de son personnel naviguant !
En effet, depuis la
catastrophe du vol Rio-Paris le 1er juin, la société aurait
enregistré plus de 150 démissions d'hôtesses et de stewards,
révèle Le Parisien.
Cela peut sembler peu au
regard d'un personnel composé de 14 000 personnes, mais en
aussi peu de temps, Air France n'a jamais vu ça.
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Le moment de vérité
Dans deux
jours, le BEA va nous expliquer beaucoup de choses, du moins
l'espère-t-on après un mois de quasi-silence.
Je
voudrais juste souffler une info au BEA en tant que victime et
rescapé du crash de Habsheim. Les temps ont changé, ce qu'on
pouvait garder discrètement sous le coude il y a 20 ans est
étalé sur le web aujourd'hui. Il faut s'y faire monsieur
Arslanian! |
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31 ième jour mercredi
1er juillet |
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Depuis un
mois à présent, le crash du vol AF477 défraie l'actualité,
d'ailleurs plus au Brésil qu'en France. Depuis un mois, les
questions se font plus pressantes concernant le fonctionnement
global du système aéronautique en France, du constructeur
Airbus, en passant par les autorités réglementaires pour
terminer par la compagnie aérienne nationale. La transparence et
la sécurité ont-elles toujours été de rigueur ? Les alertes
toujours suffisantes ?
Justement, à ce sujet, nous portons à votre connaissance un
courrier envoyé en 2005au PDG de l'époque, JC Spinetta, par un
pilote, Commandant de bord et expert qui plus est.
A lire ici. |
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