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vol MS804
Paris-Le
Caire |
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L'A320 SU-GCC accidenté |
Le
19 mai 2016, un A320 de la
compagnie EgyptAir immatriculé SU-GCC assurant la liaison Paris
- Le Caire disparait en pleine mer environ une heure avant son
arrivée au Caire. Il y avait 66 personne à bord dont 15 français.
Aucun appel de
détresse n'a été envoyé et le dernier appel radio au contrôle
grec, 20 minutes avant sa disparition indique que tout va bien à
bord. Il est alors 2h05 du matin, le temps est clair et calme.
Alors qu'il
doit entrer en contact avec le contrôle égyptien, il ne répond
plus et une série de messages ACARS indiquant de la fumée à bord
et un dysfonctionnement des ordinateurs est envoyé
automatiquement à 2h29. Environ 8 minutes plus tard, selon les
radars grecs, l'avion effectue un brusque virage à gauche de 90°
suivi d'un virage aussi brutal de 360° par la droite et chute de
37 000 ft à 15 000ft avant de disparaitre des écrans.
Des manœuvres
erratiques typiques d'une soudaine perte de contrôle des
commandes de vol ou d'un ordinateur devenu fou. Le temps entre l'envoi des messages ACARS et
les manœuvres (8 minutes) excluent une forte explosion de bombe,
mais un problème technique grave interrompant toute
communication est à envisager.
Hypothèse militaire
Il ne faut pas oublier non plus les
importantes manœuvres aéronavales "Phoenix Express 2016" http://www.navy.mil/submit/display.asp?story_id=94805
effectuées dans l'est de la Méditerranée par la VI flotte US
avec une dizaine de pays européens et africains et Israël dès le 17 mai.
Des tests de missiles avaient été programmés. |
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Liste des
passagers à bord:
-30
Egyptiens
- 15
Français
- 1
Britannique
- 1 Belge
- 2
Irakiens
- 1
Koweitien
- 1
Saoudien
- 1
Soudanais
- 1
Tchadien
- 1
Portugais
- 1
Algérien
- 1
Canadien
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La
référence aujourd'hui pour suivre tous les vols en
temps réel est le site
flightradar24.
Le vol 804 est
parfaitement identifié et il vient à peine d'entrer
dans l'espace aérien égyptien lorsqu'il
disparait.
On note la présence de
nombreux autres avions dans cette zone qui
n'auraient pas manqué de signaler tout phénomène
météo inhabituel ou dangereux. Certains ont malgré
tout
évoqué une éruption de l'Etna et un nuage de cendres
dans l'est de la Sicile.
Les étapes précédentes
effectuées par l'A320 ZU-GCC ce jour là:
- Asmara (Erythrée) - Le
Caire
- Le Caire - Tunis
- Tunis - Le Caire
- Le Caire - Paris (CDG)
- Paris- Le Caire
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Dans les heures qui ont suivi la
disparition de l'avion, les autorités égyptiennes ont évoqué en
priorité l'hypothèse d'une bombe à bord comme cause du crash. En
France, aéroport de départ, est également évoqué un possible
attentat, thèse reprise par toute la presse et ses "experts" qui
minimisaient toute autre piste. Le soir même, ce sont les
journalistes américains qui ont recueillis auprès des égyptiens
la copie des messages ACCARS qui décrivaient des fumées à bord,
dans les toilettes avant et dans la soute avionique.
L'explosion d'une bombe à bord
engendre de nombreux dégâts et les messages ACARS auraient été
plus nombreux.
Le BEA confirme les messages en embrayant aussitôt
sur l'hypothèse d'un problème technique sans en définir encore
les causes, suivi par les journalistes français, bons petits
toutous et dociles à manger du foin!
Quelques exemples de
bombes a bord |
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Le CdB et son copilote au carnet de vol bien remplis 6200h
et 2700h, semblent avoir eu toutes les compétences requises.
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Notre Président, farouche adepte des
commentaires à chaud lors de crash aériens de compagnies
étrangères est rapidement intervenu. On note qu'il lui
reste un zest d'expérience maritime liée peut-être à la
pratique du pédalo.
Attention, Président! Si ce n'est pas
un attentat, ce sont d'autres intérêts qui seront en
jeu, les nobles causes humanitaires risquent alors
d'être piétinées.
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Une vue
de la soute avionique située sous le plancher de la partie avant
de l'avion. Tous les ordinateurs propres au fonctionnement de
l'Airbus y sont installés. C'est ici qu'aurait été détecté de la
fumée. |
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Les
recherches en mer se poursuivent à la recherche de l'épave et
des boites noires, seules à même de percer le mystère de la
disparition de l'avion. Les premiers débris sont
découverts après deux jours. |
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Le 22 mai, 3
jours après le drame, aucune revendication terroriste n'a eu
lieu. Dès lors, les autorités égyptiennes ne privilégient
plus l'attentat. ADP respire! Ne restent plus comme
hypothèses que le missile égaré
l'interférence militaire, l'erreur de pilotage, improbable,
une bombe fumigène placée par erreur à la place d'un engin
explosif par un terroriste distrait ou la
panne gravissime dans les ordinateurs de vol dans la soute
avionique. L'alimentation électrique s'est interrompue (fin
des msg ACARS, ordinateurs en "FAULT") et l'avion est
devenue impilotable.
Enfin, pour
repêcher les boites noires à 2000/3000m de fond, après leur
localisation bien sûr, il n'existe pas de nombreux pays
équipés pour ça, il faudra faire appel à l'étranger. Les
USA, la Russie, la France sont sur les rangs.
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Lundi 23 mai: Arrivée sur zone de l'aviso
français
"Enseigne de vaisseau Jacoubet" spécialisé dans la lutte anti-sous-marine en
zone côtière. Il doit participer à la recherche et la détection du signal
émis par les enregistreurs et donc à la découverte de l'épave. Il a 30 jours
avant la fin de l'émission du signal (déjà -4).
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23 mai 2016:
Alors même qu'aucun corps n'a encore été retrouvé et donc qu'aucun décès n'a
pu être officiellement constaté, la compagnie EgyptAir, selon un communiqué,
" [...]En coopération avec le ministère des Affaires étrangères, s'occupe de
la collecte des documents afin de permettre aux familles des victimes de
recevoir des certificats de décès et d'administrer les biens de ces
derniers". Les familles peuvent également recourir à des services
consultatifs en matière d'assurance pour exercer pleinement leurs droits aux
primes d'assurance.
En cas de
nécessité, EgyptAir accorde gratuitement des billets d'avion à ceux qui
habitent à l'étranger afin qu'ils puissent s'envoler pendant un certain
temps en dehors du pays puis revenir pour suivre le déroulement de
l'enquête. |
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24 mai 2016: L'hypothèse de l'attentat
remise à jour par un expert égyptien.
Dans
une interview donnée à l'agence RIA Novosti, le général et ancien pilote
égyptien Ihab Moursi reprend l'hypothèse d'une explosion à bord de l'Airbus.
Il
considère que les débris relevés à ce jour sont des petits éléments,
des fragments du fuselage et d'affaires de passagers déchirées en petits
lambeaux, ce qui peut témoigner d'une puissante déflagration à bord.
"Si une explosion se produit dans les airs, il ne
subsiste pas d'éléments dans leur entièreté. Pour le moment, tout ce que
nous avons trouvé n'est que des petits fragments. Même les gilets de
sauvetage sont en lambeaux, tout comme les moquettes. Ceci peut témoigner
d'une puissante explosion", a déclaré le général qui accuse des terroristes
qui se seraient infiltrés depuis des années au sein du personnel de
l'aéroport parisien. "C'est possible, en France on trouve des extrémistes de
différentes nationalités. Il se peut que certains d'entre eux travaillent à
l'aéroport depuis des années. Après en avoir reçu l'ordre (…), ils ont
réussi à tromper les mesures de sécurité", a indiqué l'expert égyptien.
Venant de l'agence "Associated Press" cette fois,
un médecin légiste du Caire, ayant analysé les quelque 80 bouts de cadavres
transférés au Caire, affirme ce mardi que la taille très petite des membres
accrédite la thèse d'une bombe. L'homme a parlé sous couvert d'anonymat,
expliquant qu'il n'était pas autorisé à rendre public des informations. «Il
n’y a pas un corps entier, on ne trouve qu’un bras ou une tête», a-t-il
néanmoins déclaré à l’AP.
Les enquêteurs français ont aussitôt démenti l'existence d'une explosion à bord.
24 mai 2016: Démenti!
Quelques heures plus tard, le directeur des
services égyptiens de médecine légale a démenti ces informations,
rapporte l'agence officielle de
presse
égyptienne: "Tout ce qui a été publié à ce propos est absolument faux et
repose sur de simples suppositions qui ne viennent pas de l'Autorité de
médecine légale", a déclaré Hicham Abdelhamid dans un communiqué repris par
l'agence Mena. |
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24 mai 2016: divergence des radaristes
grecs et égyptiens
Les autorités égyptiennes ont démenti les
informations selon lesquelles le vol MS804 avait effectué un virage de 90
degrés à gauche puis de 360 degrés à droite en tombant de 37 000 à 15 000
pieds avant de disparaître des radars. Cette version des évènements avait
été avancée par le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos. Le chef
égyptien des services de navigations aériennes d’Etat Ehab Azmy a précisé
que l’avion volait à l’attitude normale de 11 270 mètres pendant plusieurs
minutes avant sa disparition.
Qui a raison ? |
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24 mai 2016:
l'examen des boites noires se fera en Egypte.
A propos des "boites noires", un
autre enquêteur a également déclaré que
"Le contenu des
boîtes noires d'EgyptAir sera analysé en Egypte si elles sont retrouvées
intactes. En cas de dommage, elles seront envoyées à l'étranger", explique
l'enquêteur Hani Galal, cité par la chaîne CBC. |
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24
mai 2016 Divergences franco-égyptiennes
On dirait qu'une véritable guerre
des communiqués et un marquage strict des compétences s'installe. Une bombe
placée à bord à Paris atténuerait certainement l'image du laxisme
sécuritaire égyptien, ce qui va bien sûr à l'encontre des intérêts français
défendus par le BEA. Et si un problème technique est en cause, c'est Airbus
qui est visé et là encore, le BEA sera en première ligne. Concernant
l'examen des enregistreurs, l'Egypte veut garder la main autant que
possible. Se méfierait-elle des Français ? |
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25 mai 2016 (J+6) En mer, rien de
nouveau!
Les recherches annoncées n'avancent guère, les trouvailles sont maigres, les
communications vers les médias restreintes et empreintes d'un cafouillage
majeur, les photos diffusées rares et indigentes et les moyens de recherche
internationaux officiels mis en place d'une faiblesse étonnante alors que
des dizaines de navires de guerre, d'avions et d'hélicoptères, manœuvrent
pas très loin avec la VIeme flotte. Côté
français, on parle prioritairement de recherches en surface de corps et de
débris avec un aviso, peu des autres moyens mis en place pour la détection des signaux des boites noires
alors que le temps est compté. Côté égyptien, c'est l'armée qui
commande...Silence donc!
N'assiste-t-on plutôt pas à des "non-recherches",
le temps que les médias se lassent et braquent leurs projecteurs vers autre
chose ? La mer Méditerranée est plus petite que l'Atlantique et il est
difficile d'envoyer une flottille chercher 200/300km plus à l'ouest.
Veut-on vraiment retrouver l'épave du vol MS804 ? |
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L'unique P3Orion de l'USNavy engagé a diffusé ces
étonnantes photos: Rien de sérieux en vue!
https://www.flickr.com/photos/cne-cna-c6f/albums/72157668447901881/with/26588186494/
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Voici deux analyses pertinentes de
pilotes de ligne:
de
Christian ROGER dans l'hypothèse du déclenchement d'un feu en soute.
http://www.jumboroger.fr/egyptair-804-feu-mise-avion-vrille/
ou celle-ci d'Hervé Labarthe
https://blogs.mediapart.fr/herve-labarthe/blog/240516/crash-egyptair-un-attentat-oui-peut-etre-mais-alors-un-attentat-fort-sophistique
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Plusieurs hommages spontanés aux victimes ont été
rendus au Caire. Des centaines de personnes sont venues témoigner de leur
tristesse et de leur incompréhension. |
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Une marche aux chandelles à la mémoires des
disparus du vol 804 |
26 mai 2016:
L'Egypte passe à la vitesse supérieure et lance les recherches sous- marines !
Via le BEA, les autorités égyptiennes (EgyptAir)
ont signé des contrats avec deux sociétés françaises spécialisées en
recherche sous-marine à grande profondeur:
La marine américaine aurait confirmée ne
pas avoir été approchée. |
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26 mai 2016: Le
BEA confirme l'envoi du "Laplace", bâtiment hydrographique de la Marine
Française :
"Une campagne de recherches sous-marines va débuter dans les prochains
jours par l’arrivée sur la zone de l’accident du
bâtiment hydrographique Laplace de la Marine française. Ce navire
est équipé de trois DETECTOR 6000 de la société française Alseamar,
système immergé pour écouter et localiser le signal des balises des
enregistreurs de vol.
Le Laplace a appareillé
aujourd'hui de Porto Vecchio en direction de la zone de recherches, au
large des côtes égyptiennes avec à son bord deux enquêteurs du BEA.
Des discussions sont encore en cours pour compléter cette opération avec
un second navire équipé d’un robot sous-marin d’exploration et de moyens
de relevage adaptés à la grande profondeur de cette zone de recherche,
estimée à 3 000 m.
Les autorités égyptiennes, qui conduisent l’enquête de sécurité,
pilotent ces opérations de recherches sous-marines avec l’assistance
technique du BEA."
Les coûts de l'opération sont prévus d'être partagés entre la France et
l'Egypte. |
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L'A793 "Laplace" un des cinq bâtiments
hydro-océaniques de la Marine Française. Ici à quai avec le "Borda" |
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28 mai 2016: ...et si c'était une
bavure ?
L'hypothèse d'une erreur militaire revient à la surface
comme nous l'évoquions ici dès le 19 mai.
Le site "Mediapart"
https://blogs.mediapart.fr/michel-delarche/blog/270516/les-quatre-hypotheses-envisageables-concernant-la-disparition-du-vol-egyptair-ms804
revient dessus ce 28 mai. Alors qu'aucun scénario définitif ne pourra être
évoquée avant l'examen des enregistrements de vol, toutes les pistes doivent
être à priori évoquées aujourd'hui y compris celle d'une bombe à bord.
[...]Les informations
disponibles sont les messages ACARS indiquant un problème de givrage sur
une fenêtre coulissante du cockpit puis de la fumée dans les toilettes
et un problème sur la fenêtre fixe puis de la fumée dans le compartiment
avionique et enfin la panne des ordinateurs de vol.
Ces événements et
leur enchaînement sont compatibles avec un choc venu de l'extérieur
(perte d'étanchéité d'une fenêtre du cockpit, suivie de givrage et
condensation) le même choc externe causant des dommages et déclenchant
un incendie dans le compartiment avionique) soit avec une explosion à
bord, accidentelle ou non.
- un choc non
intentionnel avec un drone de reconnaissance (forcément militaire car
les drones civils ne volent pas à une altitude pareille) ou un missile
désarmé (cf. la perte de la Caravelle Ajaccio-Paris en 1968, attribuée
initialement à un incendie à bord)
- une frappe intentionnelle par un missile de petite taille (car un gros
missile n'aurait pas permis l'envoi de messages pendant 3 mn...) ou un
canon air-air, l'impact arrivant juste en dessous du cockpit (on peut se
rappeler la zone de frappe observée sur la reconstitution du MH17)
- un court-circuit
ou une explosion accidentelle à l'intérieur ou au voisinage du
compartiment avionique, provoquant un incendie. [...]
On voit qu'avant de
crier à l'attentat terroriste, il faudrait demander aux militaires de
divers pays en exercice à ce moment-là dans la zone en question de
vérifier qu'il ne leur manque pas un missile ou un drone.
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Les balises ULB des "boites noires" |
Les enregistreurs de vol sont équipés
d'une balise ULB (Underwater Locator Beacon) qui émet un signal
sous-marin sur la fréquence de 37,5 kHz, en fait, un "ping" toutes les
secondes. Sa portée est comprise entre 2000m et 3000m selon les conditions
de propagation et la sensibilité des récepteurs. Cette fréquence de 37,5 kHz
a été choisie car elle est distincte de la plupart des bruits de fond
aquatiques et en particulier des sons émis par les cétacés.
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Seul
problème, sa portée limitée. Récemment, pour l'AF447 ou le
MH370, les "pings" n'ont jamais été captés et pour le MS803,
rien n'est encore assuré.
En attendant, le suivi des derniers instants du vol par les
radars grecs et la réception du signal de la balise de détresse
ELT par les satellites ont déjà permis de circonscrire la zone
de recherche à moins de 100 km².
Plus de 70% de la surface de notre planète est composée d'eau et
plus de 50% de ces mers et océans ont des profondeurs
supérieures à 3000 m ?Pourquoi ne pas l'avoir intégré lors de la
conception de ces balises ULB, surtout celles équipant les
avions long et moyens courriers puisque la probabilité de la
disparition d'un avion au dessus de l'élément liquide et à
des profondeurs supérieures à 3000 m est statistiquement
majoritaire.
A quand une modification de bon sens des ULB qui augmenterait
et la durée et la portée de l'émission? |
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1 juin 2016: Le signal d'une "boite
noire" détecté
A l'aide de ses trois "Detector-6000", le
"Laplace" de la Marine Nationale a détecté le signal d'un des deux
enregistreurs, a confirmé le BEA après les autorités égyptiennes.
Coup du hasard ou du sort, il y a exactement 7
ans, le 1 juin 2009, disparaissait le vol AF447 dans l'Atlantique. Mais là,
il aura fallu près de 2 ans au BEA
pour se décider à chercher au bon endroit. (Voir l'historique de l'AF447
ICI).
Reste à attendre l'arrivée depuis l'Irlande du "John Lethbridge",
le navire spécialisé de DOS (Deep Ocean Search) équipé de détecteur et d'un robot
pour grandes profondeurs pour
remonter les boites en espérant que d'ici son arrivée sur zone, vers le 10
juin, le " Laplace" ait amélioré la localisation des boites et par
contrecoup découvert l'épave.
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Le "John Lethbridge" et ses robots Rov pour la
recherche et la "pêche" à grande profondeur |
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2 juin 2016: Attention, désinformation officielle!
Une désinformation initiée et
amplifiée par certains médias "officiels" caractérise une volonté de
sensationnel basée sur une méconnaissance totale des procédures aéronautiques.
Aucune vérification n'a été faite avant d'affirmer et de répéter un tel bobard. Et, pour
déranger les bonnes âmes, ce n'est pas sur Internet que l'on a découvert ce
genre de "travail journalistique" !
francetvinfo.fr, (F2, F3)
leparisien.fr, huffingtonpost.fr,
...
Incidents en série sur l'Airbus A320 au cours des 24 heures précédant le
crash -
L'Airbus A320 a été contraint de
faire demi-tour à au moins trois reprises au cours des 24 heures
précédant le crash, selon les informations de France3.
Ces procédures d'alerte ont occasionné à chaque fois une vérification
technique au sol qui s'est révélée négative puisque l'appareil a pu
redécoller et poursuivre sa route au-dessus de la Méditerranée.
Un peu plus tard:
Contrairement à ce que nous indiquions dans un premier temps, il n'a
pas effectué d'atterrissage d'urgence proprement dit.
Ne
s'agirait-il pas plutôt de plusieurs messages ACARS reçus au cours des vols
précédents entrainant ipso-facto des vérifications correspondantes durant
l'escale suivante avant de laisser repartir l'avion, les tests au sol
s'étant révélés négatifs. Il serait par contre intéressant de connaitre le
contenu de ces messages ACARS avant d'imaginer des liens avec les derniers
reçus avant la disparition du SU-GCC. Ils devraient être disponibles à la
maintenance de EGYPTAIR.
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9 juin 2016 : Rendez à César...
DOS (Deep
Ocean Seach) à laquelle appartient le navire "John Lethbridge"
(pavillon de Panama) est une
société franco-britannique et non pas américaine comme se sont empressés de
l'écrire plusieurs médias français, probablement admirateurs inconditionnels
des actions de l'Uncle Sam et peut-être "déçus" que l'USNavy ne dirige pas
les recherches.
Avec le
détecteur "detector-6000" de la société française "Alseamar" qui a déjà
repéré le signal d'un des deux enregistreurs, avec le navire hydro-océanique
"Laplace" de la Marine Française qui a quadrillé la zone et permis
d'analyser les signaux du fond, il s'agit bien d'une opération
majoritairement française en coopération et sous l'égide de l'Egypte qui a
la maitrise des recherches comme propriétaire de l'avion.
A partir
du 10 juin, l'affinement de la localisation des enregistreurs et les
plongées à grande profondeur des robots vont accélérer les opérations. Le
défi n'est pas mince mais les moyens humains et matériels mis en place
devraient pouvoir le relever. |
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13 juin 2016 : Le temps presse pour
les égyptiens
Selon le journal
Metro Montreal, dans un communiqué publié dimanche 12 juin,
les enquêteurs égyptiens affirment que le temps presse pour retrouver
les enregistreurs de vol. Ils indiquent que les recherches menées par les
navires vont s'intensifier puisqu'il ne reste que 5 jours avant que les
piles des enregistreurs ne tombent à plat.
On peut se demander pourquoi s'inquiéter
maintenant, à J-5, de l'extinction des "ping" de repérage alors que tout le
monde savait depuis le lendemain du crash que le délai pour la recherche
acoustique buterait sur la limite de ~30 jours. Les deux enregistreurs étant
installés dans l'avion à moins d'un mètre l'un de l'autre et le "Laplace"
ayant repéré le signal de l'un des deux le 1er juin, l'autre enregistreur ne
doit pas se trouver à des kilomètres de là. Hors, depuis 12 jours, rien de
neuf. Serait-il détruit?
Quand au "John Lethbridge", son départ de la Mer
du Nord n'a pas été immédiat et son périple l'a d'abord conduit à une escale
en Sicile, puis à la poursuite de son voyage vers Alexandrie, ignorant au
passage la zone du crash. De probables raisons techniques ont du commander
cette navigation, mais l'urgence aujourd'hui manifestée presque comme un
alibi par les enquêteurs
égyptiens ne semble pas avoir été aux gouvernail depuis le début. |
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14 juin 2016: la zone de recherches
La commission d'enquête égyptienne a indiqué lundi 13 juin que les balises
ULB des deux enregistreurs cesseraient d'émettre le 24 juin ( le jour de la
Saint Jean ), soit 5 semaines après le crash. Une date étonnement précise
alors que la norme indiquée est de "au moins 30 jours" soit jusqu'au 19
juin. Les
enquêteurs égyptiens ont accepté
par ailleurs une demande américaine du Conseil national de la sécurité des
transports de participer à l’enquête.
En attendant, rappelons que 2 jours avant la
disparition du vol MS804, soit le 17 mai, s'est déclenché l'exercice
"Phoenix Express 2016": http://www.navy.mil/submit/display.asp?story_id=94805
ou bien http://www.c6f.navy.mil/forces-efforts/phoenix-express-2016
ou bien http://www.proof-link.com/images/2016/05/24/283ccf42f4a8664de053a998e2aaba11e451de8bd2e91780c0e3288ff7672b28 organisé par l'USNavy
(6 ième flotte) avec la
collaboration des forces aériennes et navales (AFRICOM) des pays suivants: Algérie,
Croatie, Grèce, Italie, Malte, Mauritanie, Maroc, Espagne, Tunisie et
Turquie. L'Egypte n'était pas invitée. La Grèce qui gérait l'espace aérien
de cette région de la Méditerranée a fait paraitre un NOTAM (Notice to
Airmen), une information aéronautique à large diffusion qui indiquait la
délimitation de la zone de manœuvres.
Le vol d'Egyptair la traversait en plein milieu.
On peut légitimement s'étonner qu'avec tous ces
navires de guerre et avions équipés de moyens de détection par centaines, ne
serait-ce-que pour leur propre sécurité, l'avion d'Egyptair n'ait pas été
repéré
et qu'aucun des pays impliqués n'ait fait la moindre observation depuis
bientôt un mois.
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15 juin 2016:
Découverte de plusieurs débris de l'avion
L'AIB (Accident Investigation
Comittee -
http://www.civilaviation.gov.eg/
) égyptien a annoncé que le "John Lethbridge" a identifié "plusieurs sites
principaux de l'épave" , les premières images de l'épave ont été fournies à
la commission d'enquête . Sur la base de ces emplacements , l'équipe de
recherche et les chercheurs à bord du navire vont dessiner une carte. Les
débris se trouveraient au large de l'ile de Karpathos. |
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Le ministre de l'Aviation Civile égyptien Sherif
Fathy |
16 juin 2016: Le CVR est retrouvé
Le CVR
(Cockpit Voice Recorder) a été repêché ce jour, a annoncé la commission
d'enquête égyptienne. Le boitier est endommagé, mais la mémoire de
stockage des paramètres semble en bon état. La moitié du travail est donc
faite, mais on ne sait pas si les "ping" entendus depuis plusieurs jours
provenaient de ce CVR ou du DFDR qui reste à trouver.
Selon un communiqué de l'AIB, la justice
égyptienne a fait une entorse à ses règlements puisque c'est elle qui a de
droit la priorité sur les pièces à conviction, mais elle a décide de
remettre la mémoire récupérée à la commission d'enquête pour la lire. Le
processus de transfert est en cours de traitement à Alexandrie.
Aucune
photo du CVR n'a été divulguée. On ne sait pas non plus si des techniciens
étrangers assistent les égyptiens pour le décryptage du CVR. |
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Pour mémoire, voici deux
enregistreurs de vol d'un A320. Le plus petit est le CVR,
l'autre, le FDR ou DFDR (Digital Flight Data Recorder).
(il s'agit ici des enregistreurs
récupérés après un atterrissage dur sur un A320 d'Air Canada)
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ajoute bien à propos: "Lorsque les boîtes noires sont retrouvées, elles
sont filmées en permanence pour qu'il n'y ait pas de contestation possible
sur les enregistrements. D'abord par le robot, puis par les enquêteurs, une
fois qu'elles sont remontées". Espérons que Air & Cosmos soit lu au
Caire. |
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17 juin 2016:
Le FDR est également retrouvé
"Le
Flight Data Recorder (FDR) «a été repêché en plusieurs morceaux» et les
équipes de recherches ont pu récupérer «la partie la plus importante, qui
contient la mémoire de l'appareil»," a annoncé vendredi la commission
d'enquête égyptienne.
Un second communiqué: "Les deux enregistreurs
vont être remis au Département central des accidents d'aviation au Ministère
de l'aviation civile afin de décharger les données. L'analyse des données
peut prendre plusieurs semaines. Si les unités de mémoire sont en bon
état, alors le processus de déchargement va commencer de suite dans les
laboratoires du Département central d'investigation des aéronefs. S'il y a
un dommage mineur sur l'un des deux, il sera réparé sur place, mais si le
dommage est important, le processus de réparation sera effectué à l'étranger
sous la supervision du comité d'enquête.
Il convient de mentionner que l'enquête
technique de l'accident ne se termine pas avec l'extraction des données des
enregistreurs même s'il est d'une importance majeure."
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Le comité égyptien vient de diffuser les premières photos de
deux enregistreurs.
On n'y voit pas grand chose vu la taille et la définition,
mais leur état ne semble pas si mauvais que ça. Ils ne
paraissent ni déformés ni écrasés.
On aurait quand même préféré un gros plan. Comme les photos
de Air Canada ci dessus.
Il n'est pas possible ne lire ni référence ni numéro de
série, mais c'est aux experts de les relever en bonne et due
forme ...avant que les enregistrements ne parlent. Il est
normalement convenu dans les instances aéronautiques
internationales qu'un premier rapport d'étape soit diffusé après
un mois. Attendons. |
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18 juin 2016: Les
boites très endommagées
Selon le site RT relayant une
communication de la commission d'enquête égyptienne, les données des deux
enregistreurs ne peuvent pas être décryptés, les boites sont en trop mauvais
état. D'autres tentatives de les lire vont être tentées, en cas d'échec
elles seront envoyées à l'étranger pour un examen plus poussé. |
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19 juin 2016:
Pas de WE pour la Commission d'enquête!
La Commission d'enquête
explique avoir commencé le processus d'inspection des enregistreurs.
Le
représentant agréé de la France et ses experts-conseils ont été témoins de
ce processus ainsi que des représentants et consultants des États-Unis
d'Amérique et du fabricant du moteur.
La Commission d'enquête
explique avoir ensuite fait sécher les cartes mémoires des deux
enregistreurs durant 8 heures dans des fours de séchage à haute température.
Peut-être que finalement, les
cartes ne sont pas si abîmées que ça.
L'expert du BEA, "qui a une
grande expertise dans le traitement des enregistreurs d'avion"
précise la Commission égyptienne, a suivi les opérations. Les essais
électriques doivent s'ensuivre puis le déchargement des données. La
Commission mentionne également que la cartographie de la zone de l'épave se
poursuit avec le "John Lethbridge". |
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21
juin 2016: Compensation financière préliminaire pour les familles
« Les assurances d'EgyptAir vont verser une compensation préliminaire de 25
000 dollars (~ 22 000 euros) pour chaque victime »,
a indiqué M. Mussallam, le Président de la compagnie, précisant toutefois
que ce versement se fera
« après l'émission des certificats de décès et de la déclaration de
succession pour chaque famille [...] Les certificats de décès seront prêts
cette semaine, avant jeudi, pour les Égyptiens et les étrangers » |
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22 juin 2016: Nettoyage délicat des
circuits des enregistreurs de vol
Le
comité d'enquête égyptien, "en présence des consultants français et
américains, inspecte minutieusement les cartes électroniques du CVR et du
FDR pour débarrasser plus de 200 circuits électriques de l'accumulation de
sel afin de déterminer le circuit qui ne fonctionne pas pour ensuite
réaliser la lecture précise des mémoires".
Le
décryptage des enregistreurs n'a pas l'air de se passer au mieux. Ne nous
prépare-t-on psychologiquement pas à un échec ?
Toujours aucune photo! |
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23 juin 2016: Les égyptiens déclarent
forfait
Le Comité
d'enquête égyptien a constaté que les dégâts aux enregistreurs débouchent
sur une incompatibilité de lecture. Il a décidé de confier au BEA le
nettoyage des résidus de sel. Des experts égyptiens "escorteront" les cartes
électroniques à Paris avant de les rapporter en Egypte pour en effectuer la
lecture dans les laboratoires du ministère de l'aviation civile. Les cartes
mémoires ont été séché durant 8h, selon les égyptiens, donc sorties de leur
glacière pleine d'eau de mer. Erreur! Et maintenant, leur voyage à Paris va
se faire "à sec"?
La
confiance règne donc, mais pas complètement. Mais comme le BEA n'est pas non
plus un modèle de transparence...Qui se ressemble....
La page d'info sur le site du BEA:
https://www.bea.aero/actualites/actualites/detail/actus/communique-de-presse-du-220516-22h00/
D'autre
part, des médecins légistes français vont se joindre à leurs collègues
égyptiens pour identifier les restes des victimes. |
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24 juin
2016: On se pose des questions
Alors qu'une information
visuelle (films et photos) internationale standard était prévue pour les
enregistreurs de vol: détection au fond, remontée et photos en gros plan,
numéros et références, le
comité d'enquête égyptien a opté pour le black out et le secret.
On est dès lors prédisposé à se
poser des questions.
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24 juin 2016: Cartes mémoires
Pour qu'il y ait un dépôt de sel sur les cartes
mémoires, il faut qu'il y ait eu une fissure dans le bloc mémoire qui est un boitier étanche, blindé, capable de résister à 1000 G à
l'impact et à des milliers de mètres de pression d'eau sans oublier un feu
de 1100° durant 30 minutes. Aucun dégât par
exemple pour les CVR er FDR du AF447,
ni ceux du Air Asia, des
enregistreurs que l'on a montré complaisamment, ni à l'impact violent du
"germanwings". |
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Le CVR de l'AF447 reposant à 3900m de profondeur
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Le CVR de Air Asia qui a plongé de 34000 ft |
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Exemples de cartes mémoire, bien fragiles d'aspect |
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27 juin 2016: information
judiciaire ouverte
Le Parquet
a annoncé ce 27 juin l'ouverture d'une enquête judiciaire pour homicides involontaires.
"Il est nécessaire que les familles puissent se constituer parties civiles"
a-t-on précisé. Déjà dès le 19 mai, une enquête préliminaire avait été
ouverte, une procédure classique du fait des ressortissants français à bord.
A présent,
et selon les textes en vigueur, le juge d'instruction qui va être nommé pourra
faire citer des experts et demander la communication des paramètres des
enregistreurs de vol en parallèle de l'enquête administrative.
Effet de
calendrier ou pas, le lancement de cette procédure tombe au moment où le BEA
est en possession des CVR et DFDR. Dès lors, il y a moyen de moyenner, non? |
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28 juin 2016: Trop fort le BEA!
En quelques heures à peine, le DFDR a été
"réparé" et ses données rendues exploitables sous l'œil vigilant d'un
technicien du fabricant Honeywell, du délégué du NTSB sans oublier bien
sûr des membres du comité d'enquête égyptien. S'est-il agit du simple "nettoyage"
du dépôt de sel ou d'autres opérations informatiques? Le communiqué n'en
parle pas. Et puis, les essais de compatibilité
effectués pour confirmer la qualité du travail ont-ils été jusqu'à effectuer une copie
des paramètres ? L'avenir nous le dira...peut-être. Au tour du CVR à
présent.
PS: Y avait-il un journaliste du NYT dans les
coulisses?
Sans perdre de temps, dès le lendemain, et sans
attendre le CVR, la commission égyptienne informe que " le fichier de
données a été transféré au Caire pour le décodage, la validation et l'étude
des données dans les laboratoires du ministère de l'aviation civile".
On sent comme la ferme volonté des égyptiens
de vouloir tout maitriser. Par le passé, la collaboration avec les
enquêteurs étrangers ne leur a pas laissé que de bons souvenirs en les
empêchant de faire valoir leurs thèse à plein: Flash Airlines avec le BEA,
Egyptair 990 avec le NTSB. |
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30 juin 2016: Le feu en soute est
confirmé
"Des parties à l'avant de l'avion montrent des
signes de détérioration dus à de hautes températures et de la suie", a
annoncé la commission et puis que "l'analyse d'une des boîtes noires a
confirmé que les alertes antifumée s'étaient déclenchées avant le crash
dans les toilettes et à l'avant de la cabine".
"Des
informations préliminaires montrent que la totalité du vol est
enregistré sur le FDR depuis son décollage de l'aéroport Charles de
Gaulle jusqu'à ce que l'enregistrement se soit arrêté à une altitude de
37 mille pieds où l'accident est survenu".
C'est donc un arrêt brutal suite
à un événement brutal et à de hautes températures qui empêche tout contact de l'équipage avec le
sol! On approche du dénouement avec
cette première corrélation entre les pièces de
l'avion repêchées et les paramètres enregistrés.
Mais il est pour le moins étrange que
contrairement à TOUS les autres crashs où des parties d'avion sont
repêchées, il n'y a aucune photo, ni film. Ce black out est symptomatique
d'un secret militaire. |
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2 juillet 2016: Le BEA a bien travaillé,
le CVR est OK!
La
commission d'enquête égyptienne va pouvoir rentrer au Caire avec le CVR
réparé par les techniciens du BEA qui ont du remplacer certaines
pièces et composants électroniques pour permettre d'exploiter les données du
vol. "Les résultats des tests ont été satisfaisants car ils ont permis la
lecture des enregistreurs de l'unité de mémoire du CVR", précise le
communiqué égyptien. |
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3
juillet: les corps rapatriés
Les corps
et l'ensemble des restes humains récupérés par le "John Lethbridge" sont
rapatriés vers le port d'Alexandrie puis au Caire pour être remis aux mains
des médecins légistes du service médico-légal aux fins d'identification par
ADN. Le navire retournera ensuite sur zone pour une nouvelle analyse des
fonds afin d'être pleinement assuré de l'absence de tout vestige humain sur
le lieu de l'accident. |
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5 juillet 2016: Le CVR commence à parler
"Le Figaro a eu connaissance d'une information du
CVR".
Retenons que "les informations contenues dans le CVR indiquerait que
l'un des deux pilotes a tenté d'éteindre un incendie
quelques minutes avant la chute et attesteraient que le feu n'est pas
responsable de l'interruption brutale de l'enregistrement de la première
boite noire. L'appareil a continué de voler pendant 3 à 4
minutes."
Des
sources près de l'enquête ont livré des éléments à plusieurs médias
anglo-saxons.
Selon la BBC, lors des derniers instants du vol d'Egyptair, les pilotes
«bataillaient» avec un incendie.
Si
l'équipage a eu conscience d'un incendie probablement en soute
électrique (selon les msg ACARS) et a tenté de l'éteindre, il est probable
qu'il a rapidement déconnecté plusieurs circuits électriques principaux dont
certains calculateurs afin d'isoler l'incendie et d'alléger la charge
électrique et la
consommation, ce qui induit la coupure de l'alimentation électrique des CVR et DFDR, d'où leur
arrêt soudain. L'avion continue alors de voler en mode loi directe, plus
délicat à piloter.
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6 juillet
2016: L'Egypte possède tous les paramètres, pourquoi ce silence ?
L'Egypte est tenue par les règlements
internationaux d'établir un rapport préliminaire, même succinct, dans le
mois qui suit l'accident. De construire un début de scénario qui tienne la
route a l'air très compliqué cette fois. Que s'est-il donc passé à bord du
vol MS804 ? |
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16 juillet 2016: L'enquête fait du "sur
place"!
Le
communiqué du 16 juillet, soit plus de 10 jours après la première lecture du
CVR, parle encore d'une "étude préliminaire" des données et d'une
synchronisation des CVR et FDR. L'écoute du CVR laisserait entendre la
mention du mot "feu". Rien de nouveau puisque dès le 30 juin, il y a plus de
deux semaines, qu'un feu à bord était mentionné par la commission d'enquête
égyptienne.
Dans
2 jours, il y aura 2 mois que l'accident a eu lieu et la lenteur déroutante,
voire étonnante de l'enquête laisse présager une incrédibilité pour le pire
des scénarios. |
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23 juillet 2016: encore le NYT
Le New
York Times, toujours lui, a rapporté des indiscrétions de responsables
égyptiens sous couvert de l'anonymat: Après un incendie à bord, l'avion se
serait désintégré en plein vol!
Pourquoi
encore le NYT ? A-t-il des oreilles plus sensibles que tous les autres
médias ? Reprend-il ce genre de confidence sans se poser trop de questions ?
A-t-il une bourse plus garnie ?
De
fait, les médias français sont une nouvelle fois grillés, comme lors "du
pilote fou de Germanwings".
Quoi qu'il
en soit, après la mise au point de la Commission d'enquête égyptienne il y a
quelques jours qui demandait aux médias de ne reprendre que ses informations
dûment vérifiées, ce "scoop" ne sent pas très bon!
Cairo, 5 July 2016
The technical
investigation committee would like to assert that it is the only
official source of all the releases about the A320 accident and
is not responsible for any information released by other
sources.
The committee has
gathered information that need time to be analyzed and matched
to reach some very basic conclusions.
During the coming
period, the experts will verifying the information downloaded
from the Flight Data Recorder and establish time correlation
with the records downloaded from the Cabin Voice Recorder.
The committee urges
media to be cautious while issuing press releases about the
accident and to only rely on official reports issued by the
committee itself. |
Et puis
surtout, la question évidente que l'on peut se poser: comment un feu à bord
que les pilotes auraient tenté d'éteindre, peut-il faire se désintégrer un
avion ? Une désintégration, donc une destruction complète, ne peut survenir
qu'après une explosion, pas suite à un incendie de quelques minutes. On peut
sinon évoquer une désagrégation, un morcellement, un éclatement,
une démolition suite à un incendie intense, mais si on emploie le mot de
désintégration, on ne peut l'associer qu'à une déflagration.
Une
déflagration qui peut survenir suite à l'ignition d'un colis hautement
inflammable, l'explosion d'une bombe introduite à bord ou une intervention
extérieure violente comme un missile ou un rayon laser.
Il serait
peut-être
temps à présent que la commission d'enquête égyptienne arrête de tourner
autour du pot et donne les infos en sa possession. Il y a beau temps que les
enregistreurs ont parlé! |
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19
août 2016: Censure et Black out total en l'Egypte
Il y a 3 mois que le drame s'est produit et le silence est total du côté
des autorités égyptiennes. Pour la sécurité des vols et les familles en
deuil, il y a
là un manquement grave alors qu'une première évaluation des causes
potentielles doit réglementairement selon l'OACI être diffusée après 30
jours. L'Egypte voudrait se moquer du monde malgré toutes ses déclarations
officielles de bonnes intentions faites au moment du crash qu'elle ne ferait
pas autrement.
Le JDD,
http://www.lejdd.fr/Societe/Crash-d-EgyptAir-les-familles-s-impatientent-802960
dans son édition du 14/8/16 écrit:
Selon une source proche du dossier, plusieurs messages d'alarme
envoyés par le système automatisé de communication (Acars) de
l'Airbus, dont certains indiquant la présence de fumée, auraient
été reçus par le centre de maintenance d'EgyptAir avant
l'arrivée de l'appareil à Paris. "Les premières
investigations ont confirmé l'existence sur cet avion de défauts
techniques lors des vols qui ont précédé, le 18 mai, le Paris -
Le Caire, et dont EgyptAir devait avoir connaissance", affirme
Me Sébastien Busy, avocat de 19 familles de victimes – dont
14 françaises – et de la Fédération nationale des victimes
d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac).
Si c'est le cas, a-t-il été tenu compte de ces messages lors de
l'escale parisienne? L'avion peut-il être reparti sans que les
vérifications ou réparations nécessaires aient été effectuées?
"Cet appareil n'aurait jamais dû redécoller de Roissy sans une
intervention technique", estime Stéphane Gicquel, directeur
général de la Fenvac.
La gendarmerie des transports aériens, saisie par la justice
dans le cadre de l'enquête française, n'avait selon nos
informations pas reçu fin juillet de réponse de la compagnie
aérienne égyptienne, à qui les enquêteurs ont demandé des
documents sur la maintenance de l'appareil et sur l'équipage.
"J'espère que l'Égypte coopérera vraiment lorsque l'on abordera
les problèmes de fond", s'inquiète Me Busy. |
En 3 mois,
la commission d'enquête égyptienne n'a diffusé aucun document hormis deux
photos de mauvaise qualité de "boites noires" amputées alors qu'elle s'était
engagée sur une transparence totale. Depuis plus d'un mois, le 16 juillet, aucun
communiqué de la commission d'enquête égyptienne n'est pas non plus paru. La conclusion qui se dessine à présent
oriente vers des causes probablement non avouables et que l'on chercherait à
cacher.
La France avec le BEA dit ne pas
vouloir interférer dans une enquête égyptienne, mais l'A320 d'Egyptair est
parti de Paris avant de disparaitre. La France est bel et bien dans la
boucle.
Alors, 2 porte-hélicoptères, 24
Rafales et 4 Falcon 7x n'encourageraient-ils pas une grande discrétion ? |
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16 septembre 2016
Divorce franco-égyptien
Selon "Le Figaro"
et le site "sputnik",
En se rendant au
Caire, des enquêteurs français de l'Institut de recherche criminelle de la
Gendarmerie Nationale (IRCGN) ont pu constater des traces de TNT sur des
débris de l'A320 d'Egyptair, mais les autorités égyptiennes ont empêché les
français de les examiner en détail afin de lever tout doute quant à leur
origine, leur demandant toutefois de cosigner un
rapport en commun. Une manière de dire: "Vous voyez bien qu'il y a quelque
chose!"
Refus poli mais
ferme des gendarmes qui sont rentrés en France. Un vague constat n'est pas
une preuve.
La suspicion est
désormais ouverte et cette affaire sent de plus en plus le souffre. Les égyptiens qui
possèdent à l'évidence les clefs de cet accident tentent d'imposer une
explication qui défend des intérêts bien éloignés de la cause réelle qu'ils
veulent cacher pour des raisons que l'on ignore encore.
Une question
importante toutefois: sont-ils les seuls à avoir intérêt à modifier les
causes de ce crash?
On peut observer
que ni la sécurité de l'aéroport CDG, ni Airbus ne sont partie prenante dans
la position égyptienne. Il reste la compagnie aérienne, l'entretien de
l'avion, la compétence et la formation de l'équipage et enfin une
intervention violente extérieure qui pourrait être la cause directe d'une
explosion en vol, terroriste ou militaire. Qui pourrait donc
ainsi être protégé
par l'Egypte? |
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28 septembre 2016
Les
familles attendent toujours les restes des corps
Quatre mois après le crash du vol MS804 d'Egyptair, les restes des corps
n'ont pas encore été rendus aux familles et aucune commission
d'identification n'a été mise en place par les autorités égyptiennes. Une
commission de conciliation et d'identification des victimes, chargée
d'entériner l'identification des corps pour permettre leur rapatriement,
devait être mise en place fin août, mais cela a été annulé.
« Rien ne peut
légitimer un tel retard. Les proches des victimes ont l'impression d'être
pris en otages dans le jeu diplomatique entre Paris et Le Caire », a déploré
Sébastien Busy, avocat de 22 familles, dont 14 françaises qui précise: "À ce
jour, aucune provision sur les futures indemnisations n'a été versée aux
familles. Les documents viennent d'être envoyés aux avocats d'Egyptair. On
espère que le processus ne sera pas bloqué ". |
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18 novembre 2016
6 mois plus tard, silence total de
l'Egypte
Les
familles n'ont toujours pas récupéré les corps de leurs proches alors que
les analyses ADN sont terminées depuis la mi-août.
Stéphane Gicquel,
secrétaire général de la fédération de victimes d'attentats collectifs,
parle d'une
instrumentalisation du crash de la part de l'Égypte
: "C'est la première fois qu'on a de vraies difficultés pour la
manifestation de la vérité", témoigne-t-il. "Peut-être que l'Égypte est dans
la position folle de vouloir défendre à tout prix sa compagnie nationale
Egyptair en essayant de cacher la vérité [...] pour valider une thèse d'une
menace terroriste avec des mesures intérieures plus coercitives."
Il est évident que l'Egypte cherche
à cacher la ou les causes de cet accident et que les autorités ont choisi de
protéger le ou les auteurs de ce drame. Si la France était en cause via la
sécurité de l'aéroport CDG, nous le saurions déjà. Après 6 mois, il ne reste
que la compagnie elle-même ou un organisme responsable extérieur au pouvoir
de pression énorme pour obtenir un tel silence.
Après les accidents et la forme
qu'ont pris les enquêtes des AF 447, MH 370, MH 17, Germanwings ou Metrojet,
on peut légitimement s'inquiéter de la gestion sécuritaire dans le
transport aérien quel que soit le pays concerné. |
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16 décembre 2016
L'Egypte voit toujours des "traces
d'explosif" sur les corps des victimes
L'Egypte relance la thèse de l'attentat 7 mois après l'accident en affirmant
avoir découvert des traces d'explosif sur certaines victimes. Rien de
nouveau depuis trois mois et le refus d'alors des enquêteurs égyptiens
d'autoriser des experts français à examiner les prétendues traces
d'explosifs par eux découvertes.
La
thèse de l'attentat couvrirait idéalement des manquements de la compagnie "EgyptAir"
mais au prix de fausses preuves qu'il va falloir faire avaler aux experts
français puisque la sécurité de l'aéroport de Roissy CDG serait dès lors en
cause. Ce dossier est en train de devenir éminemment politique.
On
comprend mieux aujourd'hui le refus des autorités égyptiennes de rendre les
corps aux familles française, des corps qui seraient bien évidemment
autopsiés en France et qui dévoileraient le dessous des cartes. Des traces
d'explosifs, mais "C'est de l'enfumage" écrit même le Figaro. Stéphane
Gicquel, président de la FENVAC (Fédération Nationale des Victimes
d'attentas et d'Accidents Collectifs) affirme même: "On est dans la
manipulation!". Le BEA considère "qu'en l'absence d'informations sur les
conditions de recueil et d'analyse, il n'est pas possible d'en tirer des
conclusions sur l'origine de l'accident".
Impasse totale donc pour l'instant, mais qui cèdera le premier ?
17 décembre 2016
Rebondissement en 24
heures à peine face une position extrême de plus en plus intenable, le
procureur général égyptien a ordonné la restitution "des corps des victimes
égyptiennes et il y a actuellement une coordination avec les ambassades
étrangères pour leur remettre les restes des victimes étrangères". |
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Janvier 2017
L'association des familles de victimes a été reçue à l'Elysée par le
Président de la République en personne. De bonnes paroles et des vœux ont
été prononcés, mais quel effet concret cela peut-il avoir sur la justice et
les enquêteurs égyptiens ? |
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5
mai 2017: Les gendarmes français sont formels: Pas de bombe à bord
Après avoir analysés des
prélèvements sur les corps des passagers français enfin rapatriés, les
gendarmes-enquêteurs français viennent de conclure à l'absence de traces
d'explosifs sur les corps, contredisant ainsi la version égyptienne
soutenant la piste d'une explosion criminelle.
Les corps
des douze Français qui se trouvaient à bord
de l'Airbus d'Egyptair étaient arrivés en France le 17 janvier 2017, 8 mois
après l'accident. Ils avaient aussitôt subi des prélèvements réalisés par
les gendarmes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie
nationale (IRCGN) afin de déterminer s'ils portaient la trace d'explosifs,
comme l'affirmaient les enquêteurs égyptiens.
Les conclusions des enquêteurs sont
formelles, il n'y a pas de trace
de TNT.
La thèse d'une
l'explosion en vol due à une bombe déposée à Roissy est donc exclue.
* *
*
Reste la plus forte probabilité pour
expliquer l'accident: la perte de contrôle de l'avion par les pilotes après une panne
brutale des systèmes. Une mauvaise maintenance, un court-circuit ou une panne
soudaine qui aurait déconnecté le contrôle automatique de vol et obligé l'équipage à
reprendre les commandes en manuel, une difficulté à laquelle les pilotes
n'étaient pas préparés ni entrainés. L'attitude et la trajectoire de chute
de l'avion, la soudaineté des événements et l'absence de messages radio vont
dans ce sens. L'analyse des CVR et DFDR auraient déjà du lever le doute,
mais les égyptiens le veulent-ils?
* *
*
Il n'en reste pas moins que trop
d'accidents récents sont restés inexpliqués, dont l'enquête comporte des
lacunes ou qui ont entrainé des contestations: HABSHEIM bien sûr, mais aussi
Malaysian MH 370 et MH17,
Air
Algérie AH5017,
Germanwings,
AF447,
Flash Airlines ou
West Caribbean par
exemple.
Si on remonte dans le temps, la
liste s'allonge. Plusieurs autres cas sont évoqués sur une
page de ce site.
L'incrédulité vis à vis du travail des enquêteurs n'est-elle pas
parfois justifiée sachant les intérêts en jeu? |
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Le 19 mai 2017,
un an après, les familles se réunissent devant l'ambassade d'Egypte à Paris
pour dénoncer "le mépris total des autorités égyptiennes".
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/05/19/01016-20170519ARTFIG00211-crash-d-egyptair-les-familles-reunies-a-paris-pour-denoncer-l-attitude-de-l-egypte.php |
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20 mai 2017: L'Egypte organise le
blackout
Un an après la disparition du vol 804, l'Egypte a
organisé une cérémonie pour les proches des victimes dans la banlieue du
Caire.
Selon
le Figaro, la logistique a été très stricte, indécente même: "les invités
ont été divisés en petits groupes et amenés séparément sur les lieux pour
empêcher tout contact entre eux. En amont de la cérémonie, les reporters ont
été briefés par un membre d'Egyptair. Les consignes étaient claires:
interdiction d'approcher les familles, de leur parler, de les filmer ou de
les photographier."
Alors
que les autorités égyptienne violent sans vergogne tous les règlements
internationaux d'enquête accident auxquels elles ont pourtant souscrit,
elles continuent de se murer dans un silence total au nom d'intérêts non
avoués. Quel est le passager conscient qui peut encore voyager sur
"Egyptair"?
On
peut toutefois noter que le BEA en se retranchant derrière ces mêmes
règlements internationaux pour ne pas interférer dans les prérogatives
d'enquête de l'Egypte est complice de ce silence car en décryptant les
enregistreurs de vol, il a évidemment eu connaissance de leur contenu et
sait donc les causes de ce drame.
Que
dire d'Airbus toujours prompt à participer aux enquêtes-accidents de ses
avions et dont le silence est ici très étonnant alors que les systèmes de
l'avion peuvent être en cause.
La seule excuse autant pour Egyptair que pour le
BEA ou Airbus serait une bavure militaire lors des manœuvres "Phoenix express" et le
blackout consécutif imposé. |
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26
mai 2017: Les
juges français ne lâchent pas le morceau
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En France,
l'enquête se poursuit et les trois juges d'instructions en charge semblent
soupçonner des appareils électroniques d'Apple d'avoir provoqué le crash. Une reconstitution d'une
explosion provoquée par ce genre d'appareil aura lieu.
En effet, un
iPhone 6S et une tablette iPad mini 4 appartenant au copilote sont en cours
d'analyse depuis la semaine dernière.
«L'équation de
cette tragédie est peut-être à trouver dans le branchement de ces appareils
entre le courant délivré par les prises situées derrière le copilote et la
réception de ce courant par des appareils à batterie au lithium», a expliqué
une source proche du dossier. |
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Les
experts choisis par les juges – un ingénieur chercheur au CNRS, un docteur
en physique des solides du ministère des Armées et une ingénieur spécialiste
des piles et des batteries – ne font pas partie de la liste habituelle des
experts du ministère de la Justice. Il devront déterminer avec précision si
les batteries des deux appareils électroniques du copilote ont pu exploser,
provoquant un incendie dans le cockpit qui se serait propagé à tout
l'avion.
Il est demandé
aux experts d'acquérir «trois iPad Mini wi-fi 3G de modèle A 1455» et «trois
iPhone 6S, à la fois neufs et d'occasion». Ces appareil vont subir des tests
poussés sur leur fonctionnement et d'éventuelles anomalies.
Cette expertise
est peut-être la dernière chance de trouver une explication technique au
crash. |
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26 mai 2018: L'Egypte confirme l'incendie
à bord
Le 25 mai 2018, reprise par toute la presse
française, la thèse de l'incendie à bord est "concédée" par les Egyptiens.
Pas de quoi applaudir puisque c'est la piste suivie par la justice française
depuis plus d'un an.
D'autant plus que cette thèse n'explique pas
l'accident puisque rien n'indique l'origine du feu, pas plus que les
manœuvres effectuées par l'équipage et suivant quelle procédure. On ne
connait pas non plus les enregistrements des paramètres de vol et du CVR des
dernières minutes du vol, gardées sous le coude par les enquêteurs
égyptiens.
Le BEA qui a décrypté les enregistrements pour le
compte des égyptiens n'en a vraiment pas gardé la moindre copie ? Promis,
juré? Que pourrait-il savoir au juste?
Enfin, la thèse de l'incendie à bord sans plus
d'explications arrange tout le monde. Plus de mise en cause de l'avion et de
ses systèmes, plus de mise en cause de la maintenance d'EgyptAir ni de la
compétence ou de la formation de ses équipages. Plus de mise en cause de la
sûreté de l'aéroport CDG ou de la sécurité des lignes aériennes lors du
survol des zones militaires.
On n'en saura donc pas plus. Circulez, il n'y a
plus rien à voir!
La liste des accidents aériens aux explications
peu ou pas convaincantes s'allonge encore un peu plus.
(TWA 800,
Caravelle AF, MH17,
MH370,
Concorde,
AF447,
Itavia870,
KAL007, etc). Le public peu
averti acceptera la version officielle, les autorités s'empresseront de
tourner la tête, la justice enterrera le dossier, le monde continuera de
tourner et les avions transporteront de plus en plus de passagers.
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6 Juillet 2018: Le BEA s'étonne de l'absence de rapport
d'accident de l'Egypte
Le BEA se réveille plus de 2 ans après l'accident pour s'étonner que les
Egyptiens ne produisent aucun rapport sur l'accident malgré l'obligation
inscrite dans les règlements internationaux.
Dans un communiqué, le BEA explique que ses envoyés spéciaux au Caire ont
été éconduits récemment par leurs homologues égyptiens arguant que des
traces d'explosifs ayant été découverts sur certains corps et donc que, «l’acte
malveillant ayant été établi, il appartenait désormais aux autorités
judiciaires seules de prendre la direction de l’enquête» avec tout ce
que cela implique évidemment comme secret judiciaire.
Circulez donc, il n'y a plus rien à voir!
Le BEA a eu beau mettre en avant les risques majeurs d'incendie à bord
découlant des signaux ACARS et des enregistrements FDR et CVR et donc qu'une
enquête sur ce point était nécessaire pour des raisons de sécurité aérienne
mondiale, rien n'y a fait.
L'Egypte est certes un état souverain, mais la sécurité aérienne ne connait
pas de frontières et son silence, diversement interprété, risque fort de
porter un préjudice irréparable à son transport aérien.
Mais ne rêvons pas, les intérêts et
les relations commerciales, surtout militaires (Corvettes, bâtiments de
projection, hélicoptères, drones, Rafales) entre la France et l'Egypte ne
laissent guère de place à une vérité gênante sur les causes du crash.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-l-egypte-et-la-france-a-nouveau-sur-la-meme-longueur-d-onde-784460.html
Le communiqué du BEA:
https://www.bea.aero/fr/les-enquetes/les-evenements-notifies/communiques/communique/accident-de-lairbus-a320-immatricule-su-gcc-et-exploite-par-egyptair-survenu-le-19052016-au-lar-15/
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2 avril 2019 - Le BEA cache des données
Le BEA avait refusé de fournir les données des boites noires à la Justice
française qui enquêtait sur les causes du crash. Les juges ont dès lors
employé les grands moyens: une perquisition dans leurs locaux pour les
récupérer. Du jamais vu!
Le BEA avait pourtant promis, juré, la main sur le cœur qu'il ne possédait
pas ces données qui aurait été effacées "par erreur". L'Egypte affirmait au
contraire avoir communiqué récemment au BEA l'ensemble des paramètres.
Pour les familles des victimes, "Le BEA pense plus à sa réputation
internationale qu’aux familles. Il faut lui rappeler qu’il est au service de
la France, pas de l’aviation internationale. Il nous mène en bateau depuis
le début"
http://www.leparisien.fr/faits-divers/crash-d-egyptair-le-prestigieux-bureau-d-enquetes-et-d-analyses-perquisitionne-02-04-2019-8044938.php
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2 avril 2019 - L'Airbus égyptien n'était pas en état de voler
l'A320 d'Egyptair n'était pas en état de voler selon un rapport d'expertise
commandé par la Justice et daté de juin 2018.
Des défauts de maintenance suite à des pannes à répétition lors des quatre
vols précédents, des alertes ignorées, des défauts majeurs et surtout des
problèmes électriques récurrents auraient du interdire le décollage de cet
avion, indiquent les experts qui précisent:
Les équipages d'Egyptair ont omis de signaler 29 alertes électriques et la
panne d'une valve moteur, destinée à la pressurisation et au déclenchement
du détecteur de fumée dans les toilettes, sur 51 vols.
Les autorités égyptiennes n'enquêtent plus sur ce crash puisqu'elles
ont déjà conclut à un attentat, ce qui les dégage de toute erreur de
maintenance ou d'incompétence. Mais les experts français insistent: le problème
électrique "pourrait être le signe précurseur d’une défaillance électrique
majeure menant au crash".
«Il faut savoir
que les équipages qui avaient piloté l'avion sur les vols précédant celui du
crash ont assuré aux enquêteurs qu'ils n'avaient rencontré aucun problème.
Ce qui est faux, ils ont menti. Où est la sécurité aérienne chez EgyptAir?»
s'est indigné Me Busy, avocat de l'association des familles des victimes du
crash Egyptair MS804.
Le BEA et l'EASA (agence européenne de sécurité aérienne) soutiennent à
présent la reprise de l'enquête. L'ombre de la "souplesse" de la FAA
produirait-elle déjà un effet salutaire ?
http://www.leparisien.fr/faits-divers/crash-d-egyptair-l-avion-n-aurait-jamais-du-decoller-02-04-2019-8044764.php
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12
avril 2019 - Les autorités égyptiennes ont mis une semaine pour démentir
cette expertise
«Les allégations
publiées par certains journaux étrangers (...) concernant des manquements de
la part d'EgyptAir sont totalement incorrectes», a affirmé le ministère
égyptien de l'aviation civile. «Le système de suivi des pannes techniques de
l'avion n'a enregistré aucun problème technique avant le crash (...) et les
travaux d'entretien et de sécurisation technique des avions d'EgyptAir sont
effectués selon les critères internationaux agréés par les organisations
internationales d'aviation civile», a indiqué le ministère dans un
communiqué.
Alors, pourquoi aucun rapport n'est
encore paru ?
En outre, on ne peut s'empêcher de
s'interroger sur les autres accidents aériens liés à l'Egypte et ayant tous
entrainé une polémique,
Vol_990_EgyptAir,
Flash airlines , voir même
Metrojet. |
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